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La science védique et la science moderne, une vision du champ unifié de la conscience et de la matière.

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crée le : 20240302- mis à jour le : 20240302- généré le: 20240311_023836

_ .1.Essai références essai  _

Introduction

Le but de ce texte est de présenter des concepts issus de la science moderne qui se révèlent avoir une portée universelle et qui s'intégrent dans l'ancienne science védique tel quelle a été présentée par Maharishi Mahesh Yogi.

Ces concepts sont les éléments de base qui permettent de dessiner une théorie du champ unifié.

L'aspect le plus fondamental est le concept de conscience défini comme la relation entre le sujet et l'objet.

L'idée principale est que la conscience est le cadre conceptuel le plus large qui puisse exister pour décrire le monde, car en tant qu'être humain tout ce qui est perçu ne peut l'être que par le moyen de la conscience.

De rien il ne peut rien sortir, si une propriété apparaît dans un système c'est qu'elle est présente en potentiel dans la nature de ce système.

L'idée du potentiel qui se déploie pour devenir actuel est le mécanisme même de l'évolution.
Une graine n'est pas un arbre mais les deux possèdent la même information qui se présente sous deux formes : manifestée et non-manifestée.

1.Sommaire



   histoire courte de l'univers du point de vue de l'humain actuel
   les concepts
     bouts de bois
     le poète et le bébé
       le bébé
       Le poète
     réalité des concepts ou concept de la réalité
     une erreur créatrice
   La récursivité
     L informatique et la récursivité
     La logique et la récursivité
       Gödel
   la conscience
     l'expérience commune de la conscience
     le fonctionnement de la conscience
       l'autoréférence de la conscience
         l'autoaffirmation de la conscience
       principe de simplicité et principe d unité
   un_aperçu_de_la_cosmogonie_védique
     le dynamisme de la conscience
       polarisation
     l'espace de la conscience
     le coeur et l'intellect
     la fréquence infinie
     le déploiement de la samhita
       rig veda commentaire
     le big bang de la conscience
     cristal de la conscience
     fluctuation du vide quantique
     confinement infini des quarks
     l'erreur de l'intellect
       brisure de symétrie
     du véda Ã  l'ayurveda
     la création de la matière
       une définition de la vie
   l'instant d Ã©ternité
   manifestation du monde physique
   la quantification de l'espace
   la dynamique universelle du champ unifié
   une expérience d autoréférence
   une dualité contemporaine
   infini
   physiologie quantique
   échelle de longueur
   quantification
   quantification des forces
   les infinis et la renormalisation
     la renormalisation de l'énergie du vide
2.Essai de cosmogonie védique ou théorie de la conscience

Je suis un être humain.

En tant que tel je possède ce que l'on nomme la conscience, c'est à dire que j'ai le sentiment d'exister.

Je suis et je sais que je suis, on nomme cela la conscience, qui est la conscience d'exister.

Ce que je viens d'affirmer d'autres l'ont fait avant moi, Descartes en est peut-être le plus célèbre.

Cette affirmation peut sembler ne rien avoir d'extraordinaire pour un être humain car c'est sa condition d'être humain que de la reconnaître.

Ceci provient, à mon sens, de la plus mauvaise habitude de l'être humain: celle de prendre des habitudes. Aussi lorsque le temps vient pour une connaissance d'être remise en question, ou simplement développée, les habitudes prisent en rapport avec cette connaissance sont rarement abandonnées. Il en résulte un décalage entre les connaissances disponibles aux êtres humains et les bénéfices, liés aux habitudes qui en résultent.

L'habitude est liée à un point de vue, qui lui même est justifié par une connaissance.

L'abandon d'une habitude ou le fait de changer de point de vue peut être considéré comme un seul phénomène.

On pourrait dire qu'un être humain est un être qui a la capacité de connaître sa propre existence.

Ou bien, pour reconnaître l'affirmation de l'auto-connaissance de la conscience par elle-même à travers l'être humain, il est nécessaire d'être un être humain.

En tant qu'être humain j'ai la capacité de percevoir, de connaître, et d'exprimer ce que je perçois ou je connais. Je fais tout cela grâce à la conscience principalement mais aussi à tout ce qui l'entoure: l'environnement de la conscience qui est le corps humain et l'environnement physique, le monde, le biotope, du plus proche jusqu'au plus éloigné qui, pourrait-on dire, est le corps du corps humain (ou animal), dans le sens où la conscience s'exprime dans le corps et le corps s'exprime dans le monde.

D'un autre côté en tant qu'être humain je ne peux penser, parler, agir que dans le cadre de ma perception.
Je suis un sujet qui perçoit des objets physiques ou mentaux (concepts, images, sentiments) et je ne peux penser qu'à cela, parler que de cela, c'est à dire du contenu de ma conscience qui m'est fourni par mes perceptions physiques et mentales que sont les objets.

La relation sujet-objet maintenue par la connaissance ou expérience est le cadre dans lequel je fonctionne comme tout être humain et il m'est impossible en tant qu'être humain de sortir de cela. Je ne pourrais donc légitimement construire une connaissance que dans ce cadre conceptuel défini par ma nature d'être humain.
Cela va de soi pourrait-on dire.

Dans la même idée Carlos Castaneda dit que toute activité humaine est une branche de l'ethnologie: la physique est en fait de l'ethnologie-physique, les mathématiques sont de l'ethnologie-mathématique sauf peut-être lorsqu'elle s'intéresse à l'analyse non-standard, etc.

Il semble que pour qu'un être humain existe, il faille qu'un univers existe pour l'avoir formé.

On retrouve ceci dans la science de l'être humain, l'étude de l'univers, particulièrement dans la science moderne qui a démarré environ à l'époque de Galilée.

2.1.Histoire courte de l'univers du point de vue de l'humain actuel

La science a permis de définir le scénario apparemment le plus probable pour l'existence de l'être humain.

La suite de ce chapitre est la vision que procure la science moderne du moins dans la vulgarisation la plus courante qui en est faite.

On peut dire que les différentes phases de constitution d'un être humain perçues par la science moderne sont:

  • on peut voir que dans cette histoire il y a un processus unique qui se répète récursivement c'est à dire de manière répétitive et imbriquée. cf developpement en couche de l'univers.

    Cette histoire est le panoramique que l'être humain moderne peut communément avoir sur ce qui lui a permis d'exister.

    Je pense qu'aucun être humain ne pourrait nier sa propre conscience, son propre éveil (au moins pendant l'état de veille), ce sentiment d'exister et de connaître.

    La conscience de l'être humain me parait le point fondamental sur lequel les êtres humains peuvent être rassemblés. Il me parait aussi l'élément le plus important dans le champ d'expérience et de connaissance à la disposition de l'humain. Je voudrais approfondir cela même si ça peut être perçu comme une évidence.

    2.2.Les concepts

    Un concept est un point de référence de l'esprit. C'est une chose abstraite par définition. Ce point de référence peut concerner un objet concret ou un objet abstrait. Détaillons ceci:

    Le concept d'une chaise fait référence à un objet concret que l'on nomme la chaise. Le concept de "la chaise" recouvre un nombre indéfini de perceptions de "la chaise" qui auront été des "chaises" différentes.

    Le concept est structuré dans l'esprit par la répétition d'expériences (ou de perceptions) qui "se ressemblent" et se rassemblent, ce qui par effet de "moyenne" (mean, meaning, manas) dans la structure du système nerveux, crée le concept de "la chaise". Le mot "chaise" n'est qu'un index (index analogique reliant le nom et la forme) permettant d'identifier cette perception de l'esprit, fruit d'un nombre très grand de perceptions des sens.

    Pour clarifier cette conception donnons quelques exemples, et quelques analogies. L'analogie elle-même en tant que concept abstrait sera éclairée sous un certain jour qui lui donnera la puissance que se refusent souvent à lui donner beaucoup d'esprits scientifiques actuels.

    également le langage et de manière importante ses racines nous donnent aussi des indications pour l'acquisition de la connaissance. Repérer et explorer voire exploiter ses racines n'est pas anodin et comme c'est le langage qui structure notre connaissance son importance et son origine ne peuvent être négligées comme par exemple dans homme.

    2.2.1.Tout d'abord une image: Le programme "bouts de bois'.

    Le programme bout de bois est un programme qui s'exécute en permanence dans les cours d'eau . Lors de crues, des branches, troncs et autres planches flottent dans le courant du cours d'eau, il arrive que certaines de ces branches s'attachent sur un point d'ancrage (un rocher par exemple) .
    Rapidement le bout de bois accroché devient un nouveau point d'ancrage pour un autre bout de bois, et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'un véritable enchevêtrement s'accomplisse, et c'est précisément ces barrages que l'on observe le long des rivières.

    Lorsque le barrage s'agrandit suffisamment il va atteindre des zones de courant plus fort (courant qu'il peut lui-même intensifier par réduction de la largeur du cours d'eau à débit constant) , ceci crée une instabilité qui va décrocher une partie du barrage qui va repartir dans le courant qu'il a créé, pour soit se disloquer complètement soit s'ancrer à un autre endroit plus propice à son développement.

    Dans cette analogie, le cours d'eau est l'esprit, les bouts de bois les perceptions, l'agrégation des bouts de bois les concepts, l'instabilité l'évolution du langage par création de nouveaux jargons.

    La création des nouveaux jargons provient de l'incapacité de l'esprit à rester stable dans sa propre activité: comme il devient incapable de maintenir le lien entre tous ces concepts nouveaux qu'il crée par son activité, ceux-ci se détachent, se rendent indépendants, et créent des conceptions autonomes et sans rapport de compréhension ainsi que des jargons incompatibles entres eux.

    L'incompatibilité dans l'analogie vient de ce qu'un barrage peut ressembler dans ces parties à un autre mais ne relève pas de la même dynamique d'enchevêtrement des bouts de bois. L'indépendance qui permet d'ailleurs l'incompatibilité provient dans l'analogie du fait qu'aucun bout de bois ne relie les barrages entres eux.

    2.2.2.Le poète et le bébé

    Le poète et le bébé oeuvrent sur le langage dans des directions duales. Ils vont illustrer la notion très importante et multiple de dualité.

    2.2.2.1.Le bébé

    Un bébé, avant d'avoir des perceptions, ne possède pas une maîtrise du langage, il ne gère pas des concepts.

    Ces sens en pleine activité expérimentent des sensations qui influent sur son système nerveux, vierge de toute conception, probablement par le choc de l'incarnation qui génère un oubli temporaire. Il vit l'unité, son esprit est comme le cours d'eau dont aucun barrage ne vient altérer le flot.

    Pour lui toutes les sensations n'ont au qu'une seule signification puisqu'il vit l'unité, cette signification est son premier concept, le concept du monde.

    Le monde pour lui est la mère car elle l'entoure complètement : toutes les sensations sont liées à sa mère

    Donc le premier concept du bébé le plus important est celui de la mère, qui restera très longtemps. Ici on a le schéma: l'ensemble des sensations pour un seul concept.

    Lorsque à la naissance les sensations se diversifient, l'enfant va être plongé dans une confusion (comme les bouts de bois en plein courant) car toutes les sensations ne pourront plus êtres regroupées sur un même concept. Le système nerveux accusera les différences par sa propre nature discriminative, il se polarisera suivant différentes directions. La discordance des sensations stresseront le système nerveux et l'obligeront à s'adapter à plusieurs concepts et à une expérience de diversité de plus en plus grande. Les premiers concepts forgés seront ceux qui recouperont les plus grands ensembles de sensations compatibles, ensembles suffisamment grands et suffisamment cohérents pour former des images dans la structure du système nerveux (macro-circuit).

    La situation ici est celle ou un grand nombre de sensations génèrent un concept. A charge plus tard au langage de permettre à l'enfant de mettre un peu d'ordre dans tous ces concepts.

    2.2.2.2.Le poète

    Pour le poète la situation est différente, lui maîtrise le langage, mais sa sensibilité est encore active (c'est pour cela qu'il est poète). A travers le filtre du langage, une sensation particulière, indescriptible par aucun concept forgé jusqu'ici, car sensation trop rare pour créer une moyenne que le système nerveux pourrait conceptualiser, peut encore être expérimentée. Le désir de la traduire dans le système de référence (le langage) sera irrésistible

  • toujours ce sacré (au sens sacré du terme) besoin d'unifier, qu'est l'amour.

    Il en résultera un beau poème évoquant une sensation indicible. Là où un mot n'aura pu traduire une sensation, beaucoup de mots, bien choisis en accord avec la vibration recherchée, réussiront l'évocation. Ici la situation est un grand nombre de mots cohérents pour évoquer une sensation unique.

    Dans le programme bouts de bois, le bébé et le poète sont deux barrages sur le flots de la vie, le bébé est en amont, le poète qui fut bébé est en aval.

    Peut-être est-ce la nostalgie de l'amont qui inspire le poète et l'espace entre les deux barrages qui lui donne la force d'écrire un poème, tentative légitime d'unifier à travers le courant du temps ces deux barrages si distants.

    Mais le courant ne s'écoule que dans un sens, nous le savons.

    Les scientifiques verront sûrement dans ce qui précède quelque chose en rapport avec Charles Fourrier, les bases duales de représentation et la transformation de Fourrier qui permet de passer d'une base à l'autre en conservant l'information. C'est le principe de l'holographie.

    2.2.3.Réalité des concepts ou concept de la réalité

    Les concepts que nous manipulons, ne sont que des concepts, c'est à dire des points d'ancrage de l'esprit.

    Lorsque nous manipulons ainsi des concepts abstraits tels que l'existence, nous ne manipulons pas la réalité que les concepts représentent mais seulement les concepts. Cette réalité pré-existe en amont de nos spéculations, c'est à dire de l'activité de l'esprit.

    Néanmoins, cela ne veut pas dire qu'il y a une séparation totale entre les concepts et les réalités qu'ils représentent.
    Par exemple, si nous prenons le concept d'existence, nous faisons référence à l'Existence elle-même car nous assumons par notre vie le fait que l'Existence existe.

    Ici en prenant le mot avec une initiale en majuscule, j'introduis au niveau des concepts l'idée qu'il y a une réalité sous-jacente qui sous-tend le concept et que sans cette réalité, je ne serais pas là pour réaliser cette activité.

    Autrement dit je suis bien obligé d'admettre que l'Existence existe pour accepter ma propre présence au monde.

    Ceci est un peu semblable à la question "pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?".

    Le concept est donc pour notre esprit un "pointeur" qui lui montre la réalité qu'il désigne.

    Par le concept notre conscience rentre en contact avec la réalité du concept.

    Ainsi:

    "Existence" implique que l'existence existe.

    Le verbe exister est l'aspect dynamique du substantif existence et signifie "faire l'expérience de l'existence".

    Donc dire que l'existence existe revient à dire:

    "L'existence fait l'expérience de l'existence"

    ce qui signifie que l'existence fait l'expérience d'elle-même.

    L'existence est donc bien la conscience qui est aussi auto-référente

    Et tout ceci est aussi équivalent à l'Infini puisqu'il n'y a aucune limitation de la capacité de conscience à ce niveau de réalité.

    Ainsi les concepts abstraits représentant quelque chose d'absolu sont tous équivalents et peuvent se déduirent les uns des autres par l'analyse des propriétés de l'Existence.

    On voit ainsi que l'Existence dans son acception la plus profonde est une réalité ultime comportant en elle-même une foule infinie de possibilités de diversification.

    C'est analogue au concept de "champ unifié" des physiciens qui cherchent à dériver l'ensemble des lois de l'univers d'une théorie unique appelée aussi "théorie du tout". Ils sont légitimes à faire cette recherche car la science moderne qui est un dialogue avec la nature par la méthode expérimentale, leur a montré le chemin de l'unification des lois de la nature.

    2.2.4.Une erreur créatrice

    Le point d'ancrage dans le flot de la conscience est nécessaire à l'activité de l'esprit.

    On pourrait définir l'esprit comme la manipulation des points d'ancrage de la conscience par elle-même La conscience dans son aspect ultime assume à la fois la valeur du flot, ainsi que la valeur limite du premier point d'ancrage. Ici l'espace en entier rejoint le point.

    L'auto-référence de la conscience est génératrice de la complexité (l'analytique et le synthétique)

    L'auto-référence, par essence, n'est pas analysable ni perceptible, car on ne peut analyser ou percevoir qu'un objet.

    Dans le cas de l'esprit, l'objet est un concept, un sentiment ou une sensation subtile.

    Dans le cas de la perception c'est un objet matériel et cela passe par les organes des sens qui sont donc reliés à l'esprit.

    Or l'auto-référence ne se pose pas en tant qu'objet, car se poser en tant qu'objet implique le sujet et l'observation de l'objet.

    Lorsqu'on commet l'erreur de poser l'auto-référence en terme d'objet d'analyse, l'esprit analytique est confronté à des paradoxes. L'auto-référence sous l'effet d'une tentative d'analyse, explose littéralement à la figure de l'analyseur. Il y a maints exemples dans la science, de ce processus d'explosion. Et ces exemples sont toujours d'un enrichissement conceptuel important.

    Par exemple le cas de la récursivité.

    2.3.La récursivité

    On dit qu'un processus est récursif lorsque pour s'accomplir il fait appel à lui-même ce qui conduit à une boucle de répétitions qui est contrôlée ou pas, par la nature de cette boucle. C'est un exemple d'auto-référence.

    2.3.1.L informatique et la récursivité: l'explosion combinatoire du temps de réponse

    Exemple des tours de Hanoï.

    Le célèbre problème des tours de Hanoï, illustre parfaitement la problématique de l'analytique et du synthétique. D'après les moines bouddhistes d'un monastère de Hanoï, la fin du monde arrivera lorsque la pile conique de 64 disques composant la première des tours de Hanoï sera placée sur la troisième dans le même ordre. Les disques ont des diamètres différents et un disque de diamètre inférieur à un autre ne doit jamais se trouver sous un disque de diamètre supérieur,

    On ne peut déplacer les disques que un à un sur les emplacements des trois tours.

    Il est facile de faire cette expérience avec des anneaux multicolores en plastique de tailles différentes des jeux pour petits enfants.

    Lorsque le nombre de disques est faible, on peut facilement les manipuler, si on augmente le nombre, au-delà d'une certaine limite rapidement atteinte... on s'y perd.

    Dans ce problème la solution analytique à base d'un algorithme linéaire est complexe, coûteuse et nécessairement limitée, alors que la solution récursive (ou globale ou auto-référente ou synthétique) est immédiate et complète.

    L'écriture de la solution dans un langage informatique supportant la récursivité (comme le langage C par exemple) est simple et ne prend que quelques lignes, alors que l'écriture en programmation linéaire est à la limite de l'envisageable.

    Le programme simple s'appelle lui-même, on dit qu'il est récursif.
    L'exécution du programme sur une machine linéaire est vite rendue impossible si les tours de Hanoï contiennent un nombre suffisant de disques car la mémoire de la pile sera rapidement mise à mal. Si sur une machine, on peut faire tourner le programme avec dix disques, alors avec onze disques, il faudra une machine beaucoup plus puissante. C'est un peu comme si l'on devait parcourir à pieds une certaine distance, et que chaque nouveau pas demanderait autant d'énergie que tous ceux déjà accomplis: au début pas de problème, mais très vite accomplir un pas deviendrait une tâche difficile, le suivant serait terrible, puis le suivant surhumain, enfin le prochain impossible.

    2.3.2.La logique et la récursivité

    On dit qu'une expression logique est récursive lorsque pour se définir, elle fait appel à elle-même. Par exemple A =

    A est vrai

    définit l'expression logique de nom "A", qui s'auto-affirme. On dit qu'elle est autoréférente. Si on prend l'expression contraire B =

    B est faux

    , on arrive à un paradoxe. En effet on peut se poser la question de savoir si B est vrai, si on le suppose alors on affirme du même coup que B est faux, ce qui est contradictoire, si on suppose que B est faux alors il vient qu'il doit être vrai. B ne peut donc exister puisqu'il se nie lui-même.

    On voit donc que l'autoréférence ne peut être négative car elle s'autodétruit...

    Deux mécanismes fondamentaux dérivent donc de l'auto-référence:

    • un mécanisme créateur
    • un mécanisme destructeur.

    On retrouve ici la vision védique de la trinité: le créateur: Vishnou, le destructeur: Shiva et l'équilibre entre les deux: Brahma.

    En physique quantique, une méthode de calcul qui simplifie grandement certains calculs consiste à factoriser l'hamiltonien en un produit de deux opérateurs: les opérateurs de création et de destruction. En appliquant l'opérateur de création à l'état fondamental du système qui est facile à calculer, on obtient l'état suivant et récursivement tous les états du système.
    C'est Richard_Feynman qui est à l'origine de cette méthode.

    2.3.2.1. Théorème d'incomplétude de Gödel

    Ce théorème dit en gros que tout système formel incluant la logique et l'arithmétique est incomplet. C'est à dire qu'il y aura toujours dans ce système des questions sans réponse, ou plutôt des assertions dont on devra choisir si elles doivent être considérées comme vraies ou fausses.

    Et c'est ce choix qui étend le formalisme. Extension indéfinie prouvée par le théorème.

    Gödel a utilisé un raisonnement récursif pour faire la démonstration de son théorème.

    Théorèmes_d_incomplétudes_de_Gödel les_théorèmes_d_incomplétude_de_Gödel_science_étonnante_37

    Donc à partir de données de base simples une créativité infinie est dérivée. L'analyse intellectuelle ne s'achèvera jamais.

    C'est une application du principe créateur de l'auto-référence Et un résultat fondamental de la logique mathématique.

    2.4.La conscience

    2.4.1.L'expérience commune de la conscience:

    En tant qu'être humain nous ne pouvons seulement témoigner que de notre expérience.

    Nous sommes présents pendant l'état de veille et nous avons des perceptions.

    Nous percevons le monde autour de nous et les autres êtres humains peuvent aussi nous percevoir en retour. Nous pouvons donc à la fois être sujet et objet.

    La diversité des expériences ou perceptions possibles est illimitée.

    Mais il s'agit de la même capacité d'être conscient pour tous les êtres humains et pour toutes les expériences.

    On peut donc dire que d'une certaine manière en considérant le concept de conscience nous avons unifié la totalité de l'univers observable, nous avons trouvé un invariant à toute cette diversité d'expérience.

    Un cadre conceptuel qui englobe la totalité des phénomènes qu'un être humain peut expérimenter.

    2.4.2.Le fonctionnement de la conscience

    L'analyse de la conscience conduit à distinguer les éléments fondamentaux qui la structure.

    Lorsque la conscience fonctionne, c'est qu'un sujet (le sujet conscient) perçoit un objet.

    Le premier objet qui pourrait être perçu par un être conscient est sa conscience elle-même : je fais l'expérience que je suis conscient: je fais l'expérience de ma propre conscience.

    Cela peut-être imaginé à partir de la situation suivante où vous perdez instantanément vos 5 sens de perceptions, y compris la sensation interne du toucher (kinesthésie).

    Dans cette expérience fondamentale, on remarque que le sujet est conscient du fait que l'objet qui est le plus intime pour cet être conscient est sa conscience elle-même et que le moyen pour réaliser cette expérience est aussi sa conscience.

    Ceci met en avant le caractère auto-référent de la conscience: la conscience n'a besoin d'aucun élément extérieur pour s'expérimenter elle-même.

    C'est donc l'expérience la plus simple que l'on puisse imaginer, car elle ne nécessite qu'un seul élément: la conscience.

    On a en mathématiques une situation semblable mais qui ne concerne seulement que l'objet.
    Il s'agit de l'axiome initial de la théorie des ensembles à partir de laquelle on dérive toutes les autres théories mathématiques. Cet axiome dit "il existe un ensemble" et comme aucun autre objet mathématique n'a encore été créé puisqu'on se situe au niveau de la fondation des mathématiques, cet ensemble est vide. C'est précisément l'ensemble vide. Le premier axiome de la théorie des ensembles et en fait l'affirmation que l'on peut considérer des ensembles.
    C'est la dynamique fondamentale qui permet de structurer l'ensemble des mathématiques en commençant par l'arithmétique. Le nombre "zéro" est lui-même l'ensemble vide.
    Le nombre "un" est l'ensemble qui contient l'ensemble vide, le nombre "deux" est l'ensemble qui contient à la fois l'ensemble vide et l'ensemble qui contient l'ensemble vide, c'est à dire zéro et un Trois est l'ensemble qui contient zéro, un et deux. On dit que 3 est le successeur de 2 dans ce processus, 2 le successeur de 1, 1 le successeur de 0.
    Si on continue ainsi de manière récurrente on définit l'ensemble des nombres entiers comme étant l'ensemble contenant zéro et tous ses successeurs.
    Le fait d'affirmer qu'un tel ensemble existe, c'est à dire un ensemble qui contient une infinité d'éléments est le second axiome de la théorie des ensembles, l'axiome d'infinité.

    Cette image représente le nombre neuf constitué à partir de l'ensemble vide.

    pour reproduire le dessin qui est finalement un mandala (ce qui veut dire cercle) :

    • dessinez un cercle,
    • puis entourez ce cercle d'un nouveau cercle
    • reproduisez à l'extérieur de ce nouveau cercle ce qu'il y a à l'intérieur, c'est à dire un cercle
    • entourez d'un cercle tout ce qui est dessiné (le cercle qui entoure le cercle et le cercle que reproduit )
    • cela forme un nouveau cercle qui englobe tout (le connu) et recommencez en dessinant à l'extérieur ce qu'il y a à l'intérieur de ce nouveau cercle.
    • Et ainsi de suite...

    On peut procéder avec la même logique pour dériver non pas l'ensemble des objets qu'il est possible de conceptualiser mais la totalité de l'expérience que la conscience peut faire d'elle-même.

    Le zéro contient l'infini en potentiel. De même la conscience dans son état de vide (sans objet, ni sujet, ni connaissance autre que le processus même de la conscience) contient en potentiel la totalité des possibilités d'expérimentations.

    2.4.2.1.L'autoréférence de la conscience

    Par définition, l'auto-référence est le fait de faire référence à soi-même.

    La conscience possède comme on vient de le voir ce caractère d'autoréférence et semble même être une caractéristique essentielle de la conscience.

    2.4.2.1.1.L'autoaffirmation de la conscience:

    De nouveau considérons cette chose remarquable qui est le fait que moi, être conscient, suis conscient de ma conscience: du fait que je suis conscient.

    Donc je peux dire: Je suis conscient que je suis conscient.

    Comme la conscience est ce par quoi je connais, quand je dis "je suis conscient que je suis conscient", j'affirme une connaissance à partir d'elle-même. Il n'y a pas d'élément extérieur à ma conscience qui me permette d'affirmer ou d'infirmer cette connaissance première.

    Ma conscience s'auto-affirme. L'auto-affirmation de ma conscience par ma conscience autoréférente.

    L'idée que la conscience soit autoréférente par nature est l'affirmation qu'elle a la capacité de se décrire elle-même et de s'expérimenter elle-même.

    Par s'expérimenter elle-même nous ne faisons pas seulement référence à l'expérience fondamentale décrite plus haut (que chacun peut reconnaître qu'il est conscient, et que c'est précisément sa conscience qui lui permet de l'affirmer) mais aussi que la conscience doit pouvoir faire l'expérience de sa propre structure interne intime et même que c'est ce qu'elle fait en permanence.

    L'existence, la conscience, l'autoréférence sont des concepts qui existent dans ma conscience, ils sont manipulés par mon esprit que l'on peut définir comme étant la faculté de manipulation de la conscience qui est la discrimination ou l'intellect.

    Les autres expériences qu'un être conscient peut réaliser (rendre réelles) doivent se déduire de cette expérience fondamentale en vertu du principe de simplicité.

    Le principe de simplicité est utilisé en science pour évaluer les théories: une théorie sera d'autant plus puissante qu'elle expliquera le maximum de phénomènes avec le minimum de concepts présupposés.

    Au départ le sujet est la conscience et l'objet est aussi la conscience.

    La capacité de la conscience à être en rapport avec elle-même n'est rien d'autre que la conscience.

    La conscience n'est pas un objet mais d'elle procèdent tous les objets.

    La conscience n'est pas un sujet mais d'elle procèdent tous les sujets.

    Au départ lorsque la conscience s'observe, elle assume en même temps la fonction de sujet et d'objet ainsi que leur relation.

    La conscience est sujet, objet, ainsi que la relation de connaissance ou d'expérience entre le sujet et l'objet, la relation.

    On dit que la conscience prend la coloration du sujet en assumant le point de vue du sujet et qu'elle prend corrélativement la coloration de l'objet en assumant le point de vue de l'objet.

    Lorsque l'on dit "Au départ", il s'agit en fait du départ du raisonnement et non du départ du processus de la conscience qui lui n'a ni commencement ni fin. La conscience pré-existe avant l'espace et le temps.

    En effet, il faut remarquer que ce raisonnement a lieu à l'intérieur même de la conscience.

    Comme nous sommes nous-mêmes immergés dans l'espace-temps, nous ne parlons donc pas directement de la conscience mais d'un modèle de celle-ci projeté dans la séquence du discours qui s'effectue dans le temps.

    De cette première dualité entre sujet et objet émerge en même temps dans le processus, mais en séquences dans le discours, la relation entre les deux.

    La relation entre le sujet et l'objet s'appelle expérience ou connaissance.
    2.4.2.2.Principe de simplicité et principe d'unité

    Les théories de la physique par exemple utilisent énormément ce principe: si un cadre théorique décrit plus de phénomènes qu'un autre, en l'englobant, c'est ce premier qui sera considéré comme "vrai" , il correspond à une théorie plus puissante.

    Le principe de simplicité est lié au principe d'unité: il est plus simple d'avoir un seul cadre théorique pour décrire l'ensemble des phénomènes et si on a un cadre théorique unifiant, cela veut dire qu'il correspond à une compréhension plus profonde de l'univers. S'il y a conflit entre deux cadres théoriques, parce qu'ils décrivent des ensembles de phénomènes différents, mais avec des conceptions radicalement différentes et incompatibles pour la compréhension actuelle, c'est qu'il existe un cadre conceptuel auquel la compréhension n'a pas encore accès qui permet d'unifier les deux théories, et leurs phénomènes de prédilection. Par exemple la relativité générale et la mécanique quantique.

    A titre d'illustration du principe d'unité on peut dire que: Le fait même que la science humaine existe: utilisation de l'esprit conscient pour décrire les phénomènes observés par cet esprit humain, est un indice d'évidence qui montre que la conscience joue un rôle prépondérant dans les phénomènes physiques.

    Encore une fois ceci peut paraître trivial ou simplement "allant de soi" mais c'est aussi fondamental. En effet s'il n'y avait aucun rapport entre les phénomènes physiques et la conscience, celle-ci ne pourrait logiquement les décrire. Et s'il existe un lien profond entre les phénomènes et la conscience, c'est qu'il existe un cadre unique qui les unit.

    2.5.Un aperçu de la cosmogonie védique

    L'expression la plus profonde et la plus pure concernant notre propre origine à laquelle j'ai pu avoir accès est sans nul doute, la cosmogonie védique ou science védique.
    Le discours précédent sur la conscience est directement inspiré de cette connaissance.

    Cette connaissance est parvenue en occident par l'intermédiaire d'un trés grand maître spirituel, Maharishi Mahesh Yogi qui a présenté cette connaissance pendant plus de cinquante ans.

    Les Vedas constituent sans doute le corpus de connaissance le plus ancien que l'on connaisse et sont la base de la littérature indienne.

    Les autres cosmogonies ou visions du monde, n'en sont pas moins intéressantes car elles mettent l'accent sur des valeurs particulières et sont des expressions soit dérivées, soit équivalentes, soit plus métaphoriques ou plus directement pragmatiques comme par exemple la vision des chamanes toltèques.

    La vision védique se présente aussi comme un cadre unificateur de la connaissance.

    Du point de vue de la science védique, le premier point d'ancrage est la conscience elle-même.

    La totalité de la création peut être dérivée à partir de la conscience.

    Le terme sanskrit employé est "Samhita" qui signifie à la fois "séquence" et "totalité". La Samhita n'est rien d'autre que la Conscience. Le terme "Samhita" ou "séquence" commente le fait même que la Conscience initiale, ou originelle, ou pure, va séquentiellement développer à partir de sa propre valeur la totalité de ses potentialités qui inclue également la totalité de l'univers matériel.

    La totalité de l'expression de la conscience est donc la Samhita.

    La Samhita est la séquence de trois éléments qui la composent ou plutôt qui dérivent d'elle.

    Ces trois éléments sont représentés par les termes sanskrit "Rishi", "Devatta" et "Chandas".

    • Rishi est la valeur sujet de la conscience
    • Chandas est la valeur objet de la conscience
    • Devatta est la valeur de connaissance ou d'expérience de la conscience

    Ainsi la science védique reconnaît que la totalité peut être vue comme la séquence du sujet, de l'objet, et de leur relation, c'est à dire l'expérience ou la connaissance.

    Du point de vue du pragmatisme scientifique, ce qui précède est intéressant au moins pour deux raisons:

    • on part d'un concept unique: la conscience, on satisfait ainsi au principe d'unité ou de simplicité.
    • il s'agit de connaissance humaine et toute expérience humaine rentre dans le cadre de la relation sujet-objet puisque l'être humain connaît à partir de sa conscience.
      En physique ceci est présent par le fait que l'on commence toujours par définir le référentiel qui est en fait le point de vue où l'observateur se place.
      Je me rappelle du cours de mécanique quantique "le modèle de l'atome d'hydrogène" fait par le professeur Richard_Wallace de l'université Mac Gill au Canada qui commençait précisément par une considération générale de l'expérience humaine et le placement sur le tableau du référentiel de l'observateur puis celui de l'objet étudié, l'atome d'hydrogène et enfin de leur relation ainsi que de la structure de l'objet : la force électrique entre l'électron et le proton pour finalement aboutir à l'équation de Schrödinger de l'atome d'hydrogène afin de dériver simplement les solutions de manière récursive par la méthode des opérateurs de création et de destruction en factorisant l'opérateur hamiltonien.
      Et ceci juste avec une craie et un tableau comme seul outil.

    Ainsi la totalité est dans un premier temps unité: la samhita, puis trinité dans la séquence de "rishi, devatta et chandas".

    2.5.1.Le dynamisme de la conscience

    Le passage de l'unité à la trinité se fait en reconnaissant le dynamisme inhérent à la conscience, on peut parler de "physiologie" de la conscience.

    Ce dynamisme est le mouvement de la conscience à l'intérieur d'elle-même.

    Ce dynamisme est l'expression de la première dualité: le passage du silence au dynamisme.

    Avant la première expression, la Samhita est considérée comme une totalité, unifiée, sans mouvement mais elle possède par sa propre nature la capacité d'être consciente d'elle-même et donc d'explorer sa propre valeur. Ce faisant elle devient consciente de sa propre nature ternaire et ceci par son propre dynamisme.

    En même temps tout cela est sa propre nature que nous essayons de décrire à partir d'une valeur limitée d'elle-même : nous-même.

    Ayant accompli cela, la conscience reste elle-même en elle-même la totalité unifiée et ceci peut être vu comme le retour au silence primordial de la conscience que l'on nomme fréquemment comme la Source.

    Ce dynamisme peut être vu comme le passage successif par deux états: l'état silencieux de la conscience et l'état dynamique de la conscience. Ainsi on peut voir le dynamisme de la conscience en terme d'une vibration fondamentale. La fréquence de cette vibration est la fréquence de la conscience: infinie. Encore une fois ce n'est pas une fréquence physique puisque le monde physique n'a pas encore été créé.
    Le mot infini ne doit pas nous faire peur même si on est physicien, les premiers infinis de la physique sont apparus lors de la première quantification d'une force: l'électromagnétisme dans la théorie de l'électrodynamique quantique.

    Le mécanisme de ce dynamisme est une Polarisation . La polarisation de la conscience.

    On dira que l'apparition d'une dualité se fait par le mécanisme de polarisation.

    Dans une polarisation on a une paire complémentaire de deux pôles opposés.

    Un exemple de base de la polarisation est celui des deux pôles d'un aimant qui génére un champ magnétique.

    On peut rapprocher analogiquement ceci de la notion d'état de vide du champs en physique quantique.

    Le champs dans son état fondamental (ou de plus basse excitation) ne contient aucune particule, son énergie est nulle. Par contre sous forme de fluctuations ou particules virtuelles il contient une énergie infinie.

    Ces fluctuations étant virtuelles, elles ne peuvent être observées.

    Les physiciens parlent alors de polarisation du vide. A chaque instant peuvent apparaître spontanément du vide quantique des couples de particules-antiparticules virtuelles: proton-antiproton, électron-positon, etc...

    On peut se représenter géométriquement ces deux états de la conscience par un tétraèdre: Le point supérieur formant le sommet du tétraèdre est la samhita, en dessous le triangle de base est formé par les trois points représentant Rishi (sujet), Devatta (relation: expérience ou connaissance) et Chandas (objet).

    Si on considère un point de vue particulier, le silence ou le dynamisme, le tétraèdre présente une dissymétrie: un point d'un coté, un triangle de l'autre ; la valeur silencieuse non-manifestée et la valeur dynamique en cours de manifestation.

    Si au contraire on prend le point de vue du centre du tétraèdre on se trouve dans une situation symétrique où aucun point de vue n'est privilégié.

    On peut dire que lorsque l'on déplace le point de vue "sans point de vue particulier" vers un point de vue particulier, ne serait-ce que celui de la totalité unifiée (samhita), alors apparaît en "dual" le point de vue opposé de la diversité.

    Le fait même de la représentation géométrique implique l'existence d'un espace.

    Un espace de la conscience. Pour avoir une idée de la nature de cet espace, il suffit de fermer les yeux et d'imaginer un espace infini et totalement vide et la présence de notre conscience dans cet espace vide.

    A ce niveau il y a équivalence entre le point et l'espace infini.

    En effet si nous imaginons un espace absolument vide, nous comprenons que nous ne pouvons pas faire de distinction entre aucun de ses points puisque étant vide on ne peut pas repérer un point par rapport à un autre.

    Imaginez-vous dans un tel espace et vous verrez qu'en fait il n'y a pas d'espace, seulement une potentialité d'espace.

    Comme nous ne pouvons faire de distinction entre deux points nous ne pouvons pas non plus les considérer comme séparés.

    Comment pourrait-on dire ici ou là, puisque qu'il n'y a pas de référence et rien sur quoi l'on puisse s'appuyer pour faire une distinction entre "ici" et "là".

    C'est l'espace de la conscience dans sa forme la plus silencieuse.

    L'unité du point et de l'espace en entier, tout comme l'ensemble vide contient par son dynamisme la potentialité de tous les ensembles possibles.

    2.5.2.L'espace de la conscience

    Cet espace de la conscience est une potentialité latente de la conscience.

    L'espace est créé par le dynamisme de la conscience. Lorsque la conscience se projette à l'intérieur de sa propre valeur et s'identifie en premier avec le sujet, elle crée un étirement. C'est cet étirement qui crée l'espace à partir du point.

    Cet espace n'est pas l'espace physique mais l'espace de la conscience.

    C'est la distinction ou différence entre le sujet et la conscience qui fait apparaître ou crée l'espace de la conscience.

    C'est par conséquent la capacité de discrimination de la conscience qui crée la distanciation et donc l'espace.

    On appelle Intellect, la capacité de discrimination de la conscience.

    On met ici en évidence, l'expression de la première dualité dans le domaine géométrique: le point et le segment. On peut relier le point à l'aspect silencieux, le segment à l'aspect dynamique, au mouvement d'un point à un autre.

    Elisabeth Haich dans son livre Initiation (p224) exprime cette idée en rapport à la vibration du point. Le point se met à vibrer et il crée ainsi le segment, la dimension un.

    Nous reviendrons sur la notion de dimension liée à l'espace.

    On retrouve dans la relativité restreinte d'Einstein une idée équivalente que l'on peut appeler l'instant d Ã©ternité.

    Si les points acquièrent des différences celles-ci permettront des distinctions et donc l'apparition des distances.

    L'idée de base est que si une distinction ne peut être faite alors, il n'y a pas de perception et donc pas de réalité perçue.

    Chaque point est un point de vue. Un point de vue à l'intérieur de l'espace de la conscience.

    Au départ on a quatre points de vue: le point de vue de la totalité qui est en fait la source de tous les points de vue, le point du vue du sujet, le point de vue de l'objet, le point de vue de la relation entre le sujet et l'objet.

    Le trois segments qui partent du point de la totalité vers les trois éléments la constituant, sont donc les mouvements qu'opèrent la conscience. Lors de ces mouvements, la conscience se met à assumer la valeur de ce qu'elle voit. Lorsqu'elle voit le sujet en elle, elle se colore de l'aspect sujet qu'elle reconnaît en elle, elle dit: "je suis le sujet". Ce faisant elle s'identifie au sujet et devient le sujet. Ainsi la valeur sujet de la conscience apparaît : "Rishi".

    Un point de vue dans la conscience est assumé et vécu par la conscience.

    De la même manière, lorsque la conscience se projette dans l'objet et se voit objet, elle devient l'objet. Elle se colore de la valeur objet "Chandas".

    Encore une fois la conscience se projette dans sa capacité à connaître et c'est "Devata" qui apparaît alors.

    Ici on peut faire une remarque importante. Tout ce qui a été décrit existe ou pré-existe à l'intérieur de la conscience. Du point de vue de la totalité tout cela n'est qu'une seule chose qui n'est rien d'autre qu'elle-même se connaissant elle-même et en se connaissant met en évidence plusieurs qualités qui peuvent être détaillées. Chaque élément décrit rentre toujours dans le cadre d'un point de vue de la conscience:

    • rishi est le point de vue "connaisseur" de la Samhita ou conscience.
    • chandas est le point de vue "connu" de la Samhita ou conscience.
    • devatta est le point de vue "connaissance" de la Samhita ou conscience.

    2.5.3.Le coeur et l'intellect: la base du dynamisme de la conscience

    Le processus qui détaille la physiologie interne de la conscience est un processus analytique. La conscience, en examinant sa propre valeur, utilise sa capacité à faire des distinctions: Je me connais comme étant la conscience originelle, mais je suis aussi le sujet, l'objet et leur relation. La capacité de la conscience à analyser est l'Intellect, la faculté de discrimination.

    D'un autre côté la capacité de la conscience d'être par nature unifiée est en soi la faculté d'unifier ses propres qualités. Cette faculté d'unification est le coeur ou l'amour. On peut définir l'amour comme étant la capacité à unir, la force qui unifie.

    Ces trois segments sont parcourus dans leur sens d'origine par la conscience ultime, la Samhita.
    Un segment peut être orienté dans ses deux sens, on a alors deux flèches pour indiquer le sens du parcours.

    Les trois premières projections de la conscience que sont le sujet, l'objet et leur relation n'étant rien d'autre que la conscience, possèdent les mêmes caractéristiques de la conscience.

    Ainsi la valeur sujet émergente ou Rishi peut faire le mouvement de conscience inverse et se fondre dans la conscience unité.
    Elle revient à sa source première en abandonnant l'identification au sujet.

    En effet lorsque la conscience se colore par projection d'un élément d'elle-même, elle ne perd rien d'elle-même, elle reste totalement conscience et consciente, elle peut donc réaliser à partir de cette projection que ce n'est qu'une projection d'elle-même et revenir à son état primordial, la samhita ou totalité.
    Ce retour à la conscience unité ou unifiée, s'appelle le retour au Soi. Le Soi étant la conscience ultime, ou tout simplement la conscience. En terme du fonctionnement de l'esprit humain c'est l'expérience de la transcendance, le retour vers l'intériorité de la conscience précédemment projetée vers les objets des sens, le monde extérieur, ou l'activité mentale, le monde intérieur. C'est précisément le sujet du système de philosophie indienne qu'est le Yoga.

    La valeur de l'expérience ou de la connaissance "Devatta", pleinement consciente peut également faire le chemin du retour ainsi que la valeur objet "Chandas".

    Tous ces éléments reconnaissent ainsi leur origine et restaurent par ce mouvement l'unité de la conscience, qui sans ce mouvement inverse serait perdue.

    On peut reprendre la représentation géométrique du tétraèdre dans lequel les sommets sont les quatre points de vue primordiaux, et les segments qui les relient, l'activité discriminante de l'intellect qui les crée dans un sens, ou dans l'autre sens le retour vers l'unité.

    On a donc ainsi mis en évidence une deuxième dualité qui émerge naturellement de la conscience, la dualité Intellect-Coeur qui exprime le dynamisme inhérent de la conscience se connaissant elle-même.

    En terme géométrique le tétraèdre est son propre dual, on dit qu'il est autodual.

    En terme de théorie des graphes le graphe_tétraédrique est aussi son autodual. On trouve par ailleurs dans la page wikipédia l'image suivante comme exemple de graphe tétraédrique dont on n'aura aucun mal à la rapprocher de la structure de la Samhita. C'est un exemple de l'universalité de ce concept fondamental.

    2.5.4.La fréquence infinie

    Ce dynamisme inhérent est la vibration primordiale dans l'espace de la conscience.

    Cette vibration n'est pas une vibration physique, c'est une vibration de points de vue de la conscience.
    On peut dire une vibration virtuelle de fréquence infinie.

    Le processus peut justement être vu de deux points de vue différents. Le point de vue de la totalité "simultanée" ou plutôt éternelle et le point de vue séquentiel, où l'on passe d'une qualité ou "état de la conscience" à une autre qualité par un processus séquentiel. Tout le concept de la samhita qui est à la fois séquence et totalité.
    Le mot "simultanée" est mis entre guillemet et on le remplace plus justement par "éternelle" parce que le temps n'est pas encore crée tout comme l'espace physique. On a aussi ici une troisième dualité, la dualité "état-processus".

    La Samhita peut être vue comme étant l'état qui est lui-même le processus de la conscience.

    Dans la Samhita toutes les dualités sont unifiées, c'est à dire perçues comme un tout.

    Par exemple dans la cosmogonie de "Lao Zi", le "Dao De Jing". C'est l'image du "Dao" qui représente la dualité "Yin-Yang".

    Dans l'espace "virtuel" ou plutôt "réel non physique" de la conscience, la séquence du passage d'un point de vue à un autre peut être considérée comme un "temps virtuel" un temps de la conscience. Dans ce temps les chemins peuvent être parcourus dans tous les sens, il n'y a pas de flèche du temps comme dans le temps physique, pas d'irréversibilité non plus.
    Et comme ces chemins sont parcourus avec une vitesse infinie on a une simultanéité ou plus justement comme on l'a dit une éternité.

    Par comparaison on voit que dans l'espace de la relativité restreinte on a aussi un espace vide de toute matière où n'existe que la lumière qui se déplace avec une vitesse limite finie. On est donc là dans un espace physique à cause de cette vitesse finie.
    On y retrouve l'instant d Ã©ternité qui nous donne une indication de la façon dont l'espace physique apparaît à partir de l'espace de la conscience.

    C'est comme un paysage que l'on peut regarder de manière globale en haut de la montagne la plus haute ou bien à travers la fenêtre d'un train qui passe dans la vallée. Dans le train on voit une succession d'images qui défilent, du haut de la montagne on voit la totalité du paysage d'un seul coup. L'oeil humain possède d'ailleurs ces deux capacités, la vision précise de la macula au centre de la rétine qui procède par touches successives et la vision périphérique plus floue du reste de la rétine qui fonctionne globalement.

    On peut introduire d'autres analogies pour considérer l'articulation de ces points de vue.

    Si la séquence des différents états est parcourue avec une vitesse de plus en plus rapide cette séquence va être perçue comme statique de la même manière qu'un film est fait d'une séquence d'images mais présente une continuité pour l'oeil à cause de la grande fréquence de succession des images.

    De la même manière, la matière nous parait stable alors qu'elle est en fait un processus dynamique extrêmement rapide. C'est d'ailleurs ce dynamisme qui est exploité par la science et la technologie moderne. Exemple trivial: la combinaison du carburant et du comburant qui sont des fluides stables, révèlent le dynamisme sous-jacent à cette stabilité apparente.

    2.5.5.Le déploiement de la samhita

    Continuons le processus de déploiement de la conscience. Nous avons dit que les segments du tétraèdre avaient tous une signification. Les segments sont les liens qui permettent de passer d'un point de vue à un autre. Nous avons vu cela pour les trois segments qui émergent du point central de la Samhita.

    En terme de littérature védique ce qui précède est représenté dans les détails les plus infimes dans le texte des védas. Le mot véda, ou ved (en sanskrit le "a" terminal n'étant pas explicitement prononcé "véd") signifie lui-même "connaissance".

    Les védas sont composés de quatre livres, chacun de ces livres représente une des quatre valeurs détaillées ci-avant.

    • le rig-véda est la connaissance de la valeur samhita ou totalité de la conscience.
      C'est donc l'auto-commentaire de la conscience par elle-même. De ce commentaire vient la création de l'univers.
    • Le sama-veda est l'analyse de la connaissance du point de vue du connaisseur ou rishi.
    • l'atharva-veda est l'analyse de la connaissance du point de vue de la connaissance ou devatta.
    • le yajur-veda est l'analyse de la connaissance du point de vue du connu ou chandas.

    Les trois autres segments du tétraèdre relient les trois éléments fondamentaux de la conscience: sujet, objet et leur relation.

    Ainsi à chaque étape, la conscience continue de se connaître en assumant des points de vue de plus en plus détaillés de sa propre nature. En même temps elle reste elle-même et c'est cela aussi sa propre nature, d'être auto-référente.

    Chaque nouveau point de vue étant lui-même la conscience, il est capable de se projeter dans d'autres points de vue.
    Par exemple lorsque le Rishi initial issu de la Samhita, considère le Devatta initial, c'est à dire la qualité particulière qui lui permet de connaître, il s'agit d'un nouveau point de vue, une nouvelle coloration de la conscience. Le "Rishi regardant le Devatta" n'est plus le Rishi initial mais une nouvelle qualité de conscience associée à ce nouveau point de vue.

    Egalement le point de vue "Chandas" ou l'objet qui n'est aussi que conscience est donc capable de se voir en tant qu'objet perçu par le sujet "Rishi". Il assume la réalité "Je suis objet de moi-même qui m'observe", il peut également considérer la façon dont il est observé grace au "devatta". Ce sont deux nouveaux points de vue qui eux-mêmes ont une capacité de conscience illimitée et peuvent donc analyser leur situation et leur conséquence.

    Cela met aussi en évidence la capacité d'identification de la conscience: "Ce que nous voyons nous le devenons".

    Si nous mettons notre attention en permanence sur des sujets déprimants nous allons finir par nous sentir réellement déprimé. Inversement, si nous mettons notre attention vers toujours plus de bonheur, c'est aussi ce que nous allons développer.

    Le rig-véda est la connaissance du déploiement de la samhita. C'est un déploiement auto-référentiel. Un auto-commentaire qui se déploie de manière fractale en créant des niveaux successifs d'élaboration du commentaire.
    Par exemple le premier mot AGNI qui signifie le feu primordial (le dynamisme de la conscience) est structuré comme un auto-commentaire.

    La première lettre qui est la première émergence à partir du silence infini est le son primordial qui représente cette infinité, c'est aussi la première lettre de la syllabe "AUM" pour la même raison.
    Il s'agit de la voyelle la plus fondamentale et le son est continue pour exprimer qu'il s'agit de la totalité.

    La seconde lettre G est une consonne qui implique un arrêt ,une coupure, un collapse de la totalité.
    le son "Gue" qui se produit en verrouillant la gorge. On a donc une dualité qui émerge, la totalité et la valeur limité, l'infini et le fini et ceci met en évidence que la totalité qui contient tout se doit donc aussi de contenir les limites, le fini.
    Ce qui indique aussi la possibilité de créer la valeur fini à partir de la valeur infini.

    Ceci est à relier avec le processus de renormalisation en mécanique quantique pour faire disparaître les infinis des équations des théories quantique du champs.

    La troisième lettre N commente le fait que l'on est passé de A à G par la négation, l'opposition, la valeur opposée, le passage de l'illimité à la limite.

    La quatrième lettre I qui représente le mouvement indique que ce qui précède est le mouvement fondamental de la conscience à savoir la fréquence infini qui la fait osciller entre la valeur de la totalité de la samhita et la valeur déployée de ses éléments qui est en fait le "big bang de la conscience".

    Maharishi Mahesh Yogi à présenté l'auto commentaire de la conscience qu'est le Rig Veda qui se déploie de manière fractale sur plusieurs niveaux - voir image.

    2.5.5.1.Rig veda commentaire

    Le big bang de la conscience

    ll est facile de comprendre qu'avec la capacité de la conscience à créer toujours de nouveaux points de vue, il se produit à l'intérieur de la conscience un véritable big-bang, une explosion combinatoire de toutes les possibilités de points de vue contenue dans la conscience, possibilités qui sont par nature illimitées. Il s'agit d'un bouillonnement inconcevable de point de vue de plus en plus spécialisé.

    On peut logiquement penser qu'on a des niveaux de générations des nouveaux points de vues et ceci à l'infini.
    Cette description est discrète, c'est à dire qu'elle se fait avec des nombres entiers (discret et non pas continue).
    Autrement dit elle est quantique.

    Ce bouillonnement est toujours parcouru par La fréquence infinie qui fait l'aller-retour entre le point de vue le plus unifié de la Samhita et l'infinité des points de vue que l'intellect produit.

    Ce big bang se produit à l'intérieur de la conscience et n'est rien d'autre que la structure de la conscience, son propre processus d'auto-connaissance ou d'auto-référence.

    2.5.6.Cristal de la conscience: :20200503

    On peut dire que l'ensemble infini des points de vue que projette la conscience samhita forme un cristal dans le sens où tout ces points de vue sont reliés entre eux par le processus de projection ou discrimination de même que ce sont les liens entre les atomes qui forment le cristal.

    La caractéristique d'un cristal est que son entropie est trés faible à cause des liens entre les atomes. cf entropie et information.

    Si tout est relié l'entropie est nulle.

    La caractéristique de l'état quantique est que son entropie est nulle. Un système quantique est décrit par la donnée d'une fonction d'onde unique (cf Premier postulat). C'est la décohérence qui crée la séparation et fait que l'on ne peut plus considérer le système par une fonction d'onde unique et donc que l'on doit le considérer comme plusieurs systèmes quantiques séparés.
    C'est ainsi que l'on passe d'une description par la mécanique quantique à une description par la mécanique statistique.

    Par exemple l'ensemble des électrons dans un supraconducteur forment une fonction d'onde unique donc l'entropie est nulle et il n'y a plus aucune résistance au passage du courant électrique.
    Tandis que si l'état supraconducteur est détruit par l'augmentation de la température et que l'on revient à une conductivité classique, les électrons sont individualisés et rentre en collision avec les ions du métal, l'entropie est grande.
    La projection d'un point de vue par la conscience crée une distanciation. Ce processus de distanciation, crée une distance fondamentale qui ne peut être mesurée puisque c'est elle qui va devenir l'étalon de toute mesure.

    Cette distance fondamentale sans mesure définit la maille du cristal de la conscience.

    Egalement la projection de la conscience est un mécanisme discret car il n'existe aucun point de vue qui sépare un sujet de sa projection. C'est la raison pour laquelle au niveau le plus fondamental réside la quantification.

    2.5.7.Fluctuation du vide quantique

    Le bouillonnement illimité à fréquence infinie des points de vue de la conscience peut-être rapprochés des fluctuations quantique du champ unifié à l'échelle de Planck que l'on nomme aussi "mousse d'espace-temps".

    L'échelle de Planck est l'échelle de grandeur la plus petite concevable par la dynamique des forces de la nature.
    C'est l'échelle naturelle des phénomènes quantiques gravitationnels, c'est à dire l'échelle du dynamisme du champ unifié de la physique.

    On fera le rapprochement avec la distance fondamentale de la projection de la conscience.

    2.5.8.Confinement infini des quarks

    Il existe en physique un mécanisme analogue qui a été imaginé pour expliquer la force nucléaire forte, c'est à dire la force qui assure la cohésion des noyaux atomiques. C'est la théorie des quarks, la chromodynamique quantique. Dans cette théorie les particules qui composent le noyaux atomique, protons et neutrons sont composés de quarks, particules encore plus petite qui sont liés entre elles par une force véhiculée par d'autres particules appelées gluons. En physique des particules élémentaires, les forces sont toujours véhiculés par des particules particulières regroupé sous le terme générique de "bosons", particules de forces. La force ou l'interaction entre particules se fait par l'échange permanent de bosons. Les particules qui s'échangent les bosons, sont appelées "fermions" ce sont des particules de matière.

    Les bosons et les fermions sont deux catégories de particules. C'est une dualité fondamentale de la physique des particules élémentaires: une particule est soit un boson, soit un fermion.

    Cette dualité s'exprime ainsi: les fermions sont les constituants de la matière et les bosons sont la colle qui les unis. C'est ainsi que se construit toute la matérialité que nous observons. La nature distinctive des bosons et des fermions est plus profonde que cette simple propriété mais ceci ne peut être détaillé ici.

    Les gluons sont donc la colle entre les quarks, d'où leur nom.

    Le cas particulier des gluons est le fait qu'ils sont eux même soumis à la force et donc qu'ils échangent eux-même des nouveaux gluons qui par nature échangent eux-même encore de nouveaux gluons et ceci, ... à l'infini.

    C'est ce que l'on appelle le confinement infini des quarks et qui explique pourquoi cette force est si grande.

    Si on essaye de séparer deux quarks composant un proton, il faut fournir une telle énergie pour lutter contre ces nombreux gluons qui maintiennent les quarks ensembles qu'à la fin il y a assez d'énergie pour créer deux nouveaux quarks (en accord avec l'équivalence masse énergie d'Einstien: E = m c²).

    Pour cette raison, il est impossible d'isoler des quarks, ils existent toujours à l'intérieur des protons ou des neutrons.
    Tout ceci pour illustrer que ce genre de fonctionnement récursif existe effectivement dans la nature.

    Ce mécanisme a été repris dans la théorie des préons pour essayer de définir une particule fondamentale qui générerait toutes les autres.

    Deux préons interagissent entre eux par l'intermédiaire d'une nouvelle paire de préons, ce qui peut être représenté par l'image suivante :

    Revenons à notre big bang. C'est un big bang de conscience pure, rien ne possède encore les propriétés de la matérialité.
    Peut-on à partir de ce modèle, imaginer un processus de création de la matière ?

    2.5.9.L'erreur de l'intellect

    Imaginons dans ce bouillonnement infini, un point de vue de la conscience projeté très loin qui considère qu'il est lui-même la source des points de vue. C'est un point de vue possible, même si cela peut être considéré comme une erreur, puisqu'il n'est pas en fait la source des points de vue, la Samhita, mais un point de vue projeté qui possèdent aussi comme les autres points de vue, son chemin de retour vers la Samhita. Chemin d'autant plus long qu'il correspond à une grande projection, c'est à dire un niveau de génération de point de vue important.

    Ceci est appelé l'erreur de l'intellect.

    On remarquera que l'on peut aussi bien appeler la Samhita, la source des points de vue, ou simplement la Source car qu'y a t'il d'autre, à partir de ce qui a été développé jusqu'ici que des points de vue de la conscience ?

    Que ce passe-t-il alors. Dans ce point de vue qui considère qu'il est la source, il devient impossible de revenir en arrière, de prendre le point de vue qui consiste à revenir à la Samhita. Cela est impossible parce que c'est antinomique. Si l' on croit être la source, on ne peut logiquement croire qu'il y a un chemin de retour à la Source.

    Que remarque t'on ici? Nous avons affaire à un choix. A un moment donné la conscience décide de faire ce choix et par là de se couper des alternatives en s'interdisant le retour à la position origine, au point de vue où la considération d'autres alternatives ou possibilités est possible. Il s'agit d'un nouveau point de vue mais très particulier.

    La capacité à faire des choix, est une caractéristique fondamentale de la conscience. Il en est de même de la capacité à renoncer à un choix, c'est à dire choisir une autre alternative.

    On voit ici qu'il se produit quelque chose de l'ordre de la rupture. Le point de vue projeté qui considère qu'il est lui-même la Source, crée une rupture dans le continuum de la conscience que nous avons observé jusqu'à présent.

    Cette rupture n'est crée que pour ce point de vue particulier que nous pouvons maintenant appeler une "entité".

    En effet du point de vue de la conscience origine, c'est à dire la Source, il ne s'agit que d'un point de vue possible, celui de la séparation. Mais cette séparation est illusoire, elle n'a pas vraiment de réalité absolue.

    Elle n'a qu'une réalité relative à l'entité qui a assumée cette illusion. Par définition, pour cette entité il s'agit de la seule réalité possible, puisque c'est le choix même de la séparation qui a crée l'entité.

    On peut appeler cette entité une "entité séparée" (de la conscience origine, de la Source).

    La rupture n'existe donc que dans le point de vue séparé mais paradoxalement le point de vue séparé ne le considère pas ainsi. Par contre il en assume la conséquence.

    Ceci est à rapprocher fondamentalement du Cinquième postulat de la mécanique quantique et d'une manière générale du processus de la mesure quantique décrit par les postulats 3,4 et 5.

    2.5.9.1.Brisure de symétrie

    Le point que nous avons abordé ici à quelque chose à voir avec le concept de brisure de symétrie en physique, ou du rapport entre la symétrie globale et la symétrie locale.

    Ces concept sont utilisés dans la cadre de la théorie des champs de jauge.
    Dans ce concept on considère une situation symétrique d'un coté et une situation où la symétrie est brisée avec pour conséquence l'apparition d'une force.

    En fait les deux situations sont équivalentes et correspondent à deux points de vue sur la même réalité.

    On peut illustrer de manière simple ce concept. Prenons une simple droite géométrique avec deux points A et B sur cette droite et séparé d'une certaine distance. Considérons autre point O servant de point de repère, c'est à dire que c'est grâce à ce point que l'on va observer les points A et B. Positionnons le point O exactement au milieu du segment A,B. Définissons maintenant la manière dont on observe les choses, c'est à dire le processus d'observation.

    Nous prenons pour hypothèse que dans ce système il n'est possible que d'observer les distances.

    Par "distance" nous voulons dire seulement la distance qui sépare les points et non le sens ou la direction dans lequel on doit se déplacer à partir de O par exemple pour rejoindre A ou B. Donc la direction ne sera pas quelque chose d'observable. Ainsi nous utilisons le concept d' "observable" de la mécanique quantique.

    On voit dans ce cas que les distances entre O et les points A et B est la même: d(O,A) = d(O,B).

    Cela veut dire que pour un observateur de ce système que nous avons construit, les points A et B sont confondus.

    La symétrie de cette situation (A est symétrique de B par rapport à O) cache pour l'observateur dans la position O une différence sous-jacente mais qui n'est pas observable. On se trouve dans le cas d'une symétrie non brisée.

    Supposons maintenant que la position de l'observateur change et passe en O' qui sera plus proche de A que de B à ce moment là les distances de O' à A et B ne sont plus égales. On a d(O',A) < d(O',B).

    Le système est resté le même mais la différence apparaît par changement de point de vue.

    (le fait que l'observable ne permette pas d'observer la propriété "direction" est dans cet exemple une illustration du concept de variable cachée invoqué dans les tentatives d'interprétation de la mécanique quantique)

    Ainsi une simple translation fait apparaître une réalité observable différente. Cet exemple simple est analogue à ce qui se passe en mécanique quantique, où la notion d'observable à été développée. L'importance de ce concept et de séparer la réalité fondamentale de la réalité observable. En mécanique quantique il s'agit d'un côté du niveau de la fonction d'onde du système et de l'autre de la mesure effectuée.

    D'une manière plus simple on parle de la réalité d'un côté et de la phénoménologie de l'autre. La réalité sous-tend toute la phénoménologie, ce qui fait qu'elle même est réelle, mais ce n'est qu'une apparence de la réalité.

    Une autre façon de dire est de parler de la réalité manifestée et de la réalité non manifesté.

    Le psychanaliste Jung à introduit la notion d'Unus Mundus pour parler de la réalité non-manifestée.

    Cette réalité non-manifestée jungienne à une influence sur la réalité manifestée via les mécanismes de synchronicité. Cette influence n'est pas causale mais finale (car elle apporte le sens, la finalité).
    Jung a travaillé avec le physicien Wolfgang Pauli car la mécanique quantique fournit un modèle de la synchronicité à travers le concept de fonction d'onde non-locale et de sa mesure locale mis en évidence dans les phénomènes d'intrication quantique étudié en particulier par les physiciens français Alain Aspect et Bernard_d_Espagnat

    Ce dernier s'exprime clairement dans cette petite vidéo sur la nature de la réalité : Bernard_d_Espagnat_sur_la_nature_de_la_réalité

    2.5.10.Du véda Ã  l'ayurveda La création de la matière

    Lorsque l'erreur de l'intellect se produit, c'est à dire lorsque le processus intellectuel de discrimination de la conscience par elle-même s'effectue jusqu'au point de vue de la séparation entre la source des points de vue "la samhita" et le point de vue particulier de rupture qui considère qu'il est lui même la source alors qu'il n'est qu'un point de vue projeté, alors la conscience se trouve dans une situation très particulière.

    La conscience qui assume ce point de vue ne peut faire par définition, de retour arrière vers sa source. En effet, elle ne peut envisager de retour arrière puisqu'elle se considère elle même la source. Ce choix particulier à une conséquence immédiate: Le sujet correspondant à ce point de vue se trouve irrémédiablement séparé de l'objet. La totalité ne peut plus être perçu comme une unité (de la samhita) puisque la seule manière d'effectuer une telle opération consiste à revenir à la source.

    C'est lorsque le sujet se considère séparé de l'objet que la matière apparaît.

    Le sujet perçoit un monde qui l'environne (tout ce qui n'est pas lui) et sa capacité à traiter ce monde est limité aussi bien en moyen de perception qu'en moyen d'action en fonction de la profondeur du niveau la projection qui l'éloigne de la Source qui est le domaine de toute possibilité.

    Ce qui est perçu ne peut plus être vue entièrement comme l'activité discriminante de la conscience.

    Ainsi apparaît la vie. Le veda devient l'ayurveda

    On peut alors donner une définition de ce qu'est fondamentalement la vie:

    2.5.10.1.Une définition de la vie

    "La vie est l'expression matérialisée de la conscience".

    Cette vision de ce qu'est la vie fournit une compréhension de la théorie quantique et résout tous ses paradoxes.

    le Premier postulat de la mécanique quantique affirme que la totalité de l'information d'un système physique se trouve contenu dans la donnée d'une fonction d'onde ou vecteur d'état. L'espace de cette fonction d'onde est un espace abstrait "non physique" mais qui néanmoins, on l'a vu, existe.

    La preuve directe de son existence se trouve dans les expériences de corrélation quantique ou d'intrication quantique non-locale: l'espace est une illusion.

    Dans l'espace de la conscience il n'y a pas encore la matière et l'énergie ou l'espace-temps. C'est donc bien un champ non-local.

    Comment pourrait on distinguer deux champs non-local, c'est impossible car pour les distinguer il devrait commencer par être localisés.

    Par ailleurs il a été démontré mathématiquement que l'espace de la fonction d'onde nommé Espace de Hilbert était unique: _Alain_Connes_l_espace_de_hilbert_est_unique_2021_12_04 .

    Ainsi la conclusion est inévitable, l'espace de la conscience et celui de la réalité quantique sont identiques.

    Dans le monde physique existent des objets et des sujets pour observer ces objets.

    Du big bang de la conscience émerge à partir de la séparation le big bang et le déploiement de l'univers à travers le developpement en couche de l'univers qui va créer des structures de plus en plus complexes et de plus en plus consciente jusqu'à l'apparitien de cerveaux supportant la conscience réflexive comme pour l'homme et il est bien naturel de le supposer, bien au delà de la simple conscience réflexive de l'état de veille, le développement d'état de conscience supérieur, car la veille n'est qu'un prémisse, un affleurement de l'inconscience à la conscience.
    On peut vérifier simplement ceci par le fait que nous ne sommes pas conscient 24 heures sur 24 et donc on devrait reconnaitre humblememnt que nous ne sommes que des êtres semi-conscient ou partiellement conscient.

    2.6.L'instant d'éternité

  • la relativité restreinte nous enseigne que le temps ne s'écoule pas de la même manière dans des référentiels qui se déplace à des vitesses différentes.
  • par conséquent le temps n'est pas une variable absolu de tous les référentiels comme en mécanique newtonienne et donc il doit être considéré comme une coordonnée propre au référentiel.
  • donc le référentiel en relativité restreinte repère non pas une position comme en mécanique newtonienne mais un événement c'est à dire une position et un temps.
  • la relativité restreinte considère des événements mesuré à partir de l'espace et du temps donc considère un continuum espace-temps.
  • la métrique qui sépare deux événements dans l'espace-temps s'appelle l'intervalle. Elle est dite riemanienne.
  • cette métrique est l'analogue de la distance euclidienne dans l'espace physique à 3 dimensions ( lié au au théorème de Pythagore)
  • la métrique euclidienne à la forme d² = x²+y²+z², c'est équivalent au théoréme de pythagore dans un triangle rectangle ou le carré de l'hypoténuse est égale la somme des carrés des deux autres côtés.
  • dans l'espace physique à 3 dimensions on mesure des distances en les repérant grace à un référentiel dit orthonormé c'est à dire donc les axes sont perpendiculaires (à angle droit).
  • en fait on peu prendre n'importe qu'elle forme de référentiel et n'importe quel système de coordonnées dans ces référentiels mais mathématiquement tous ces référentiel et systèmes de coordonnées sont liés.
  • dans l'espace-temps à 4 dimensions on mesure ce qui sépare deux événements : l'intervalle.
  • il y a une différence essentielle entre les métriques euclidienne et riemanienne : la métrique riemanienne comporte un signe négatif pour le temps alors que la métrique euclidienne de la mécanique newtonienne ne comporte que des signes positifs.
  • pour simplifier on considère un espace-temps à deux dimensions: une dimension d'espace et une dimension de temps mais le raisonnement serait valable à quatre dimensions.
  • pour mesurer les intervalles ont a besoin d'un référentiel : un axe pour la dimension d'espace noté x, un axe pour la dimension de temps noté t (dans l'espace euclidien on peut mesurer les distances par rapport à un référentiel de dimension 3 dont les axes sont notés généralement x,y,z )
  • la métrique riemanienne prend alors la forme:

    I = x² -c²t²

  • si on mesure les distances et le temps avec la même unité, ce qui est légitime puisqu'on considère le continuum espace-temps de la relativité restreinte alors on a c=1 par définition (on remplace t par t/c -c étant une constante, c'est légitime, cela ne change pas la nature de l'équation ).

  • l'intervalle devient alors:

    I = x²-t²

  • l'espace de la relativité restreinte est un espace vide avec seulement des photons qui se déplacent à la vitesse de la lumière.

  • donc pour la lumière, la relation entre le temps et l'espace parcouru est x = ct ou x = t avec c = 1

  • l'intervalle pour un déplacement lumineux (photon) est donc toujours nul puisque qu'on fait la différence de deux termes égaux.

  • photon est une particule dont le déplacement dans l'espace-temps est parfaitement équilibré entre l'espace et le temps. Dans notre espace à deux dimensions la géodésique des photons est la diagonale.
    ( la géodésique est le terme pour désigner la trajectoire dans l'espace-temps).

  • en physique on peut choisir différents référentiels comme le référentiel lié à l'observateur du système et le référentiel lié au système observé (qui se déplace donc avec le système).

  • en relativité restreinte dans le référentiel lié au système étudié, l'intervalle est égal au temps puisque qu'il n'y a pas de distance entre ce référentiel et le système.
    Il ne reste donc dans la formule de la métrique comme valeur de l'intervalle I=-t². On dit que l'intervalle est le temps propre du référentiel c'est à dire la façon dont le temps s'écoule dans ce référentiel.

  • comme pour un photon on a toujours x=t et que x=0 alors le temps propre du photon est nul lui aussi. Ceci signifie que pour le photon il n'y a pas d'écoulement du temps lorsqu'il se déplace dans tout l'espace. Il vit un instant d'éternité.

  • ce n'est pas la même chose pour un observateur (c'est à dire pour le référentiel de l'observateur) qui lui ne se déplace pas à la vitesse de la lumière.

  • on a dit que dans le modèle de la relativité restreinte, il n'y a que des photons (sans masse, la masse du photon est nulle), donc dans cet espace, du point de vue de la lumière qui est la seule à exister, il n'y a ni écoulement du temps, ni déplacement dans l'espace.

  • on peut donc rapprocher cet espace de l'espace de la conscience précédemment décris.

    2.7.Manifestation du monde physique

  • comment la masse peut alors apparaître, puisque comme on l'a vu grâce à l'erreur de l'intellect le monde matériel apparaît.

  • la relativité générale qui est l'extension de la relativité restreinte, introduit une modification dans la métrique : l'espace-temps n'est plus plat mais courbe et c'est cette courbure qui crée les champs de gravitation dont on sait qu'ils sont liés à une masse.
  • La théorie newtonienne dit qu'en présence d'une masse on a un champ de gravitation. La relativité générale dit qu'en présence de masse (ou d'énergie) alors l'espace-temps se courbe.

  • la relativité générale décrit bien le fonctionnement de la masse et de l'énergie (y compris la lumière) dans un champ de gravitation.
    Mais elle ne dit pas comment la masse apparaît et donc comment l'espace-temps plat de la relativité restreinte peut se courber pour devenir celui de la relativité générale.

  • En mécanique lorsqu'on a un système composé de plusieurs éléments séparés liés entre eux ou non, on considère le centre de gravité du système qui est le barycentre des différentes masses des éléments du système. et on lui associe la masse totale du système. Tout se passe alors pour l'effet de la force de gravitation comme si elle s'appliquait à ce centre de gravité.

  • Imaginons alors deux photons d'énergie totale E et par définition sans masse se déplaçant sur une même direction mais dans des sens opposés.

  • si on considère le centre de gravité de ce système, il est immobile et on peut lui associé l'énergie totale du système.

  • à ce système immobile (dans le référentiel de son centre de gravité) on peut appliquer la célèbre formule d'Eintein E = mc² qui est l'énergie au repos.

  • donc même si chaque photon à individuellement une masse nulle, il n'en est pas de même pour le système entier.

  • c'est d'ailleurs ce que prévoit l'équation d'Einstein de la relativité générale qui dit qu'à une distribution de matière et d'énergie dans l'espace correspond une courbure de l'espace-temps.

  • et donc ceci est vrai si il n'y a pas de matière et seulement de l'énergie, ici l'énergie des photons.

  • donc dans un espace de lumière pure avec des ondes photoniques se déplaçant dans toutes les directions on aura une répartition de masse et de courbure de l'espace-temps. Il faut imaginer ici une densité d'énergie très importante comme celle qui existait au moment du big-bang ou qui existe sous forme de fluctuation d'énergie à l'échelle de Planck.

  • dans cet espace il y aura des fluctuations, c'est à dire qu'il peut arriver qu'à un moment donné la densité d'énergie soit plus forte dans une région particulière et donc le champ de gravitation sera plus fort.

  • ceci entraînera les photons proches de cette région à ce rapprocher de cette région, en effet la relativité générale prévoit que la lumière est dévié par un champ de gravitation, elle subit donc l'attraction gravitationnelle.

  • il est donc tout à fait possible avec une densité d'énergie lumineuse suffisante que les photons se localisent dans une région de l'espace créant ainsi une masse : si les photons sont localisés dans cette région et donc confinés dans cette région alors on peut considérer que cette région à une masse égale à l'énergie lumineuse qu'elle stocke.

  • une particule massique occupe une certaine région de l'espace elle correspond tout à fait à la situation précédente

  • une particule massique serait donc composée d'énergie lumineuse localisée dans l'espace qu'elle occupe.

  • mais quelle doit être l'intensité du champs de gravitation pour réussir à confiner les photons ? La réponse est dans la solution de l'équation d'Einstein de la relativité générale: le trou noir.

  • seul un trou noir peut empêcher les photons de se déplacer dans l'espace.

  • et par conséquent si les photons ne sont pas libre de se déplacer, s'ils sont localisés c'est qu'ils tournent autour du trou noir, en effet les photons par définition se déplacent à la vitesse de la lumière.

  • donc une particule élémentaire massique serait forcément un trou noir.

  • c'est précisément le résultat de la théorie de Nassim Haramein.

  • Nassim Haramein à d'ailleurs calculé que les protons tournent à la vitesse de la lumière. Ce que l'on comprend aisément s'ils ne sont composés que de photons en orbite autour du trou noir.
    Il faut préciser que la solution originale donnée par Karl Schwarzschild nweb de l'équation de la relativité générale, le trou noir, n'était pas une solution complète, elle considérait par exemple que le trou noir n'était pas en rotation. cf: un nouveau modele et une nouvelle vision du trou noir.

  • Ainsi la masse est un phénomène qui n'apparaît que si l'observateur se déplace à une vitesse inférieure à la vitesse de la lumière.

  • Si l'observateur est lié à un photon en rotation autour du trou noir alors se déplaçant à la vitesse de la lumière il ne peut avoir de masse.

  • Ceci solutionne l'apparition de la masse et se rapproche en essence du mécanisme que l'on a décrit dans brisure de symétrie

    Mais comment rapprocher cela de l'erreur de l'intellect vu précédemment ?

  • On peut remarquer que le photon qui vit l'éternité se trouve dans une situation avant l'erreur de l'intellect, il n'est pas séparé de la Source.
    Pour lui il n'y a pas de matière, il est sans temps et sans espace comme on l'a vu dans l'instant d Ã©ternité.

  • C'est seulement pour le point de vue de l'observateur qui ne se déplace pas à la vitesse de la lumière, qui possède donc une masse que la séparation à la Source existe : il vit dans un monde matériel c'est à dire un monde fait de matière.

  • Dans le monde que l'on pourrait s'amuser à appeler de la lumière quantique pure, autrement dit le niveau quantique de la fonction d'onde on sait qu'il n'y a pas de distance ni aucune limitation, il n'y a pas de temporalité comme dans l'instant d'éternité à cause de la fréquence infini, il n'y a par conséquent pas de masse non plus.

  • Notre observateur qui par choix s'est séparé de la source à réalisé quelque chose d'extraordinaire : il a crée une contrainte, une limite en deça de laquelle il ne peut aller. C'est ainsi que la quantification naturelle de la conscience devient la quantification de l'espace physique et donc de l'espace-temps car le temps apparait en même temps que l'espace pour assumer le ralentissement de la fréquence infini.

  • La contrainte ainsi crée, parce que c'est un obstacle, ralenti le mouvement et permet la manifestation du monde physique.

  • Revenir à la Source serait pour notre observateur séparé de tomber dans le trou noir pour rejoindre les photons qui tournoient autour.

  • Ici encore la Théorie de Nassim Haramein va nous donner la solution, ce qui va nous permettre dérivée la dynamique universelle du champ unifié de la physique avec la dynamique fondamentale de la conscience et également la structure de l'espace physique avec l'espace de la conscience.

    2.8.La quantification de l'espace

  • La donnée unique de la distance fondamentale fait dériver dans le monde physique la plus petite distance possible.
  • Avec l'erreur de l'intellect, le retour à la source, donc à l'omniprésence est impossible.
  • On se retrouve donc avec la plus petite distance qui est la distance de Planck.
  • En dessous de cette distance, on n'est plus dans le monde matériel, on se trouve dans un monde de conscience pure.
  • Les déplacements dans l'espace se font donc par saut quantique de points en points séparés par la distance de Planck.
  • L'espace physique est donc discret et non pas continu, l'apparence de continuité de l'espace provient de la valeur très petite de la longueur de planck par rapport à toutes les échelles où les objets sont structurés dans le monde physique.
  • Il ne peut y avoir de saut plus petit et les sauts plus grands sont une succession de sauts de Planck.
  • On peut facilement voir que cette contrainte de quantification construit un réseau géométrique de point en trois dimensions.
    voir explication de l'image ici : organisation géometrique de l'espace quantifié.

    On peut voir cette structure géométrique de plusieurs façons, j'ai décris cela ici : structure du vide quantique.
    C'est un réseau comme le sont les réseaux cristallins qui provient en fait du cristal de la conscience.

    Chaque point de ce réseau est entouré de 12 points qui se trouvent aux sommets d'un cuboctaèdre.

    On voit sur cette image du réseau que les cuboctaèdres sont imbriqués.

    Le cuboctaèdre a été identifié par l'architecte Buckminster Fuller comme le vector_equilibrium c'est à dire un équilibre parfait de force. Dans la vidéo, il montre comment apparaissent les solides de Platon.

    Platon associait à chacun de ces 5 solides, un élément tableau elements spin

    Dans la structure hexagonale, si on mesure à partir de l'origine du cercle trigonométrique (valeur 0) on voit que la projection des sommets de l'hexagone sur l'axe des abscisses (cosinus donc) donne les 5 états de spin possibles pour les particules élémentaires.

    la structure peut être vue comme un remplissage de l'espace avec des tétraèdes et des octaèdres, comme on peut le voir sur cet image d'une pyramide.

    la structure est fractale (géométriquement récursive). Sur cette image on peut voir le cuboctaèdre minimal de niveau 1 en vert et celui de niveau 2 en orange On voit également un octaédre de niveau 2 en jaune.

    Sur le plan hexagonal la structure fractale est le flocon_de_Koch

    la structure fractale en 3D peut être constituée de la même façon que le flocon de neige de Koch en 2D qui est basé sur un triangle.
    On y retrouve successivement le tétraèdre, l'étoile tétraédrique ou Merkabah et finalement la structure de Nassim Haramein à 64 tétraèdres dont on voit qu'elle est en fait inscrite dans un cube. Si on continuait les itérations on obtiendrait la forme d'un cube avec des arêtes apparemment lisses.

    La structure de Nassim:

    On peut également retrouver la structure fractale en tronquant un octaèdre récursivement, comme le décrit Elisabeth Haich dans son livre Initiation.

    On voit que toutes les formes possibles de cette structure ont leur équivalents symboliques issuent des traditions anciennes.
    C'est un critère supplémentaire pour démontrer l'universalité de cette structure.

    Le film Black_Whole de Nassim Haramein présente certaines de ces correspondances.

    En effet si on a identifié de manière fondamentale la structure du champ unifié alors on se doit de la retrouver partout.

    C'est également ce que nous allons voir dans la dynamique fondamentale associée à cette structure.

    2.9.La dynamique universelle du champ unifié

    Nous avons vu dans le coeur et l'intellect quelle était le dynamisme de la conscience.

    Dans le monde physique on doit donc retrouver cette dynamique.

    Ce qui joue de rôle du coeur qui unifie tout, qui ramène tout à l'unité dans le monde physique est la gravitation.

    Si la gravitation était la seule force qui existait dans l'univers (il y a 4 forces fondamentales) alors toute la matière de l'univers formerait par acrétion un gigantesque trou noir où toute structure physique se désintégrerait pour être ramené à l'état d'énergie pure : des photons sans masse.

    La force qui contrebalance l'effet de la gravitation et qui permet donc à des structures physiques d'exister, d'avoir un déploiement dans l'espace est la force électromagnétique qui joue donc le rôle de l'intellect dans le monde physique.

    2.9.1.Au sein des Ã©toiles

    On peut prendre l'exemple des étoiles, du soleil donc où la gravitation comprime les nuages d'hydrogène qui remplissent l'univers (1 atome d' hydrogéne est composé d'un proton et d'un électron).
    Cette compression concentre l'hydrogène vers le centre de l'astre jusqu'à ce que les protons qui se repoussent à cause de la force électriques (les particules de charge électrique identique se repoussent) soient si proches qu'ils fusionnent en formant un noyau plus lourd, l'hélium et en dégageant une forte énergie électromagnétique (rayon gamma) qui tend à l'échapper dans l'espace en créant une pression de rayonnement inverse de la pression gravitationnelle.
    Avant de sortir de l'étoile, ces rayons interagiront avec les protons et les électrons à d'innombrables occasions en éparpillant leur énergie sous forme de rayon X puis de rayon lumineux avant de sortir de l'étoile.
    Il a été calculé qu'un photon produit au coeur de l'étoile pouvait mettre 1 million d'années avant d'être éjecté.

    2.9.2.Sur les planètes

    La même situation se produit sur la terre, où toute la matière se concentrerait au centre de la planète par la force de gravitation si elle ne résistait pas à l'écrasement par la force électromagnétique qui fait que les structures essentiellement cristalline des roches sont difficilement compressibles.

    Il faut préciser que cet aspect de résistance de la matière par l'électromagétisme ne s'explique que dans le cadre de la mécanique quantique. Sans la mécanique quantique la matière n'existerai tout simplement pas et le champ libre serait laissé à la gravitation (relativité générale) pour tout faire disparaitre dans un trou noir.

    2.9.3.Dans les noyaux atomiques

    On retrouve la même situation au niveau des forces nucléaires. Il y a quatre forces fondamentales identifiée par la physique, la gravitation, l'électromagnétisme qui sont des forces à portée infini et deux force microscopique qui agissent à l'échelle du noyau atomique : l'interaction forte responsable de la cohésion des noyaux et la force nucléaire faible responsable de la désintégation des noyaux.

    On voit ici que l'interaction forte joue le même role que la gravitation, elle colle les protons et les neutrons pour assurer la cohésion des noyaux atomiques.

    De manière complémentaire la force nucléaire faible provoque la désintégration des noyaux atomiques.
    C'est cette force qui est responsable de la radioactivité des éléments.

    Cette force nucléaire faible contrebalance la force nucléaire forte de façon à limiter la taille des noyaux atomiques. Ainsi un équilibre est crée et c'est au sein de cet équilibre qu'existe les 92 atomes stables de la table de Mendéleiev. Plus un atome est lourd et plus il a de chance d'être radioactif ce qui empêche la formation de noyaux au delà d'un certain poids atomique.

    Il faut remarquer par ailleurs que les physiciens ont identifié que la force nucléaire faible était en fait un effet électromagnétique à l'échelle du noyau. cf quantification des forces.

    Nassim Haramein à réalisé que l'interaction forte était en fait un effet de la force gravitationnelle à l'échelle du noyau. C'est ce qui ressort de sa première publication : schwarzschild proton a4 pdf nweb

    2.9.4.Gravité et Ã©lectromagnétisme deux forces complémentaires

    Ici on peut réaliser que les deux forces : gravité et électromagnétisme forment une dualité que l'on peut rapprocher de la dualité Yin Yang. Le Yin étant la gravité et le Yang l'électromagnétisme.

    La théorie de Nassim Haramein permet de visualiser la forme que prend cette dynamique dans l'univers matériel, c'est la solution de l'équation d'Einstein qu'il a developpé : nassim haramein black hole.

    Cette solution de vortex se retrouve partout dans l'univers. Je me rappelle que lors d'un TP de mécanique quantique le professeur, Mr Levy nous avait montré que le fluide de probabilité de présence de l'électron autour de l'atome d'hydrogène n'est pas statique ni même uniforme mais posséde un champ de vitesse qui est celui d'un vortex.

    2.9.5.Modèle atomique de la mécanique quantique: :20200521

    On sait que la mécanique et l'électromagnétisme classique ne fonctionne pas au niveau de l'atome.

    Si l'on prend l'atome d'hydrogène, c'est à dire l'atome le plus simple composé uniquemenent d'un seul proton qui est le noyau et d'un électron qui gravite autour à cause de la force électrique qui est attractive entre particule de charge opposé : par convention charge négative pour l'électron et positive pour le proton.

    Dans le cas classique, l'électron en rotation est attiré par le proton en même temps qu'il perd de l'énergie cinétique par rayonnement électromagnétique et finit donc très rapidement par tomber sur le noyau ce qui n'est évidemment pas le cas dans la réalité, d'où l'échec de la théorie classique pour l'atome.

    La solution de l'équation de Schrödinger pour l'atome d'hydrogène donne ce que l'on appelle les "orbitales atomiques".

    La première orbitale, se trouve à 0.5 amgström du noyau ou 0.05 nanomètre. Si l'atome est dans son état fondamental, c'est à dire de moindre excitation ou énergie alors l'électron se trouve sur cette orbitale. et que l'électron reçoit des photons, il absorbe de l'énergie et si les fréquences des photons sont en rapport avec l'énergie nécessaire pour sauter de l'orbitale fondamentale à une orbitale d'énergie plus élevée alors l'électron fait le saut ... quantique et se retrouve sur cette nouvelle orbitale.

    Mais si il y a relaxation de l'électron qui émet le photon absorbé alors il retombe sur le niveau fondamental.

    Et il ne peut pas descendre plus bas parce qu'il n'y a pas d'orbitale ou état possible d'énergie plus basse que celle du fondamental.
    Cela est identique à une corde de piano dont la fondamentale est le LA3 par exemple et qui ne pourra pas émettre un son LA2 plus bas. Par contre la corde dont la fondamentale est le LA2 pourra émettre un son LA3 si on l'excite d'une manière particulière, en posant un doigt au milieu de la corde lorsqu'on joue la note.

    Ici l'équilibre est donc obtenu à cause du fonctionnement quantique, qui on la vu provient fondamentalement de la "discrimination" des points de vue et dans la manifestation des états "discret" ou "quantifié.

    On peut donc remarquer que ce n'est pas la force électromagnétique en elle-même qui résiste à la disparition de l'univers matériel dans un trou noir universel mais sa quantification.

    2.9.6.La tensegrite

    Si on continu à parcourir les échelles de grandeur pour se rapprocher du mètre, c'est à dire les échelles de la vie biologique, la dynamique du champs unifié prend une autre forme qui se construit sur la base des orbitales atomiques et moléculaires.

    Il s'agit des structures de tenségrité.

    La définition formelle de la tenségrité_ est la suivante:

    "des éléments discontinus mis en compression associés à des éléments continus mis en tension."

    L'image suivante vaut mieux que de longue explication, la structure est auto-portante.

    C'est Buckminster Fuller qui a développé ce concept, le même qui a mis en évidence le "vecteur équilibrium" qui est le cuboctaèdre.

    Les structures de tenségrité se manifestent dans le vivant à partir du micron taille des cellules vivantes, jusqu'aux dimensions des plus grands êtres vivants.

    Ainsi que dans les constructions humaines puisque précisement Buckminster Fuller était architecte.

    Le cytosquelette qui est le squelette des cellules est considéré comme une structure en tenségrité.

    Il est composé des microtubules qui résistent à la compression et des microfilaments ou filaments d'actine qui résistent à la tension.

    Cytosquelette ;https://fr.wikipedia.org/wiki/Cytosquelette#Cytosquelette_des_végétaux;

    Au niveau exact du mètre, le corps humain et d'une manière générale les corps squelettiques peuvent être vu comme des structures de tenségrité.

    Les os du squelette forment les éléments discontinus de la structure de tenségrité qui sont donc mis en compression par les chaînes tendino-musculaires qui constinuent les éléments continus mis en tension.

    Ce fait a été reconnu et est utilisé par les ostéopathes: cf le_concept_de_tensegrite_en_osteopathie

    Il a également été reconnu dans les traditions anciennes qui en avait eu une perception intérieure et ont développé des pratiques corporelles adéquates.

    2.9.6.1.Théorie du Qi Gong

    Lao Tseu a développé le "Qi Gong" littéralement : Travail de l'Energie.

    Lao Tseu était historiographe de l'empereur de Chine. Arrivée à la cinquantaine, il s'est rendu compte qu'il était temps pour lui de partir, les manigances de palais lui pesaient trop. Il a ressenti le besoin d'un développement spirituel, de retrouver sa vrai nature d'être humain et de la développer. Il est donc parti solitaire à la recherche d'un lieu naturel propice.

    Il est finalement arrivé après avoir longuement marché au mont Wu Dang où il a vécu une vie d'ermite et de recherche.
    En arrivant il a eu une révélation en percevant la structure d'un arbre et en réalisant le rapport avec son propre corps.

    Il a donc expérimenté l'arbre en lui qui est une des plus puissante et des plus fondamentale posture du Qi Gong.

    La pratique la plus fondamentale du Qi Gong est le "Wu Zi Zang Wang Qi Gong" ou "pratique de la verticalité intérieure".

    Il s'agit d'une posture unique associées à des instructions à la fois simples, précices et fondamentales.

    Lao Tseu à pratiqué trente ans à la suite de quoi il a commencé à enseigner pendant 30 ans encore et a former des dizaines de milliers d'élève et des milliers d'enseignant. Au Mont Wu Dang on trouve beaucoup d'école de Qi Gong.

    La pratique de la verticalité intérieure met le corps sous une tension globale entre la plante des pied et le sommet du crâne permettant à la structure de tenségrité du corps de se restaurer parfaitement. Il faut des années d'une pratique régulière pour petit à petit développer la pleine dynamique associée à la structure de tenségrité.

    Cette pratique a pu se répandre sur des distances géographiques importantes puisqu'on en a un témoignage étonnant dans l'ouvrage "Le Banquet" de Platon, cf cette partie du texte sur socrate (on peut lire avant et après les exploits de Socrate).

    2.9.6.2.La tenségrité de Carlos Castaneda

    Carlos Castanéda à mis en forme de nombreux mouvements appris de son maitre Don Juan Matus sous le nom de pratique_de_la_tenségrité Il a adopté ce terme pour cette pratique car c'est pour lui ce qui décrivait le mieux ce travail énergétique.

    On peut voir les livres de Castaneda comme la présentation de plus en plus précise au fur et à mesure des années et donc des livres d'une application de la vision quantique.

    J'ai pratiqué les mouvements de tenségrité pendant des années et j'ai pu vérifier par la pratique en groupe qu'ils sont opérants pour les intentions spécifiques qui leur sont associées.

    Et cela suppose donc un lien étroit entre le fonctionnement de la conscience et de l'énergétique corporelle.

    Il n'y a guère que les microtubulles pour expliquer ce lien.

    2.9.6.3.La structure de tenségrité fractale

    Nous avons vu que la structure de tenségrité existe au niveau de la cellule et au niveau du corps entier.

    Qu'en est il dans les échelles intermédiaires entre le mètre et le micron.

    Les microtubulles du cytosquelette traverse la membrane de la cellule et continue dans le milieu intercellulaire pour relier les cytosquelette entre eux par l'ancrage aux membranes des cellules voisines, cf : Cytosquelette_Principales_fonctions_ mais également au collagéne du tissu conjonctif : cf ce_que_sont_les_fascias

    "Les filaments du cytosquelette sont fixés aux autres cellules mais également au collagène du tissu conjonctif qui permet de comprendre le lien entre la cellule et le tissu conjonctif."

    "Ce tissu conjonctif est un tissu de soutien relativement solide et fibreux (orienté, dense et bitendu à prédominance de collagène) dont le rôle consiste à protéger les organes qu'il entoure, en leur conférant une résistance à la compression et à l'étirement."

    Donc on est bien dans la structure de tenségrité.

    Ainsi se développe l'aponévrose_ ou fascia composé de tissu conjonctif issu du mésoderme qui est l'infrastructure du corps, tissus intermédiaires entre les tissus du métabolisme (endoderme) et ceux du système nerveux (exoderme).

    Et ceci jusqu'à la structure globale du corps.

    Ceci donne ensuite la compréhension élargie de cette dynamique que l'on peut retrouver dans tous les domaines de la vie.

    2.9.7.Dynamique financière

    On parle de masse monétaire et on peut effectivement observer que ces masses ont tendance à s'attirer : les riches deviennent plus riches et les pauvres plus pauvres. Si il n'existe pas un mécanisme régulateur, la situation dégénère dans la situation actuelles où 1% des plus riches possédent plus que la totalité des 99% moins riches.

    Cette situation anormale existent parce que le contre-pouvoir de l'état protecteur est mis à mal depuis des décennies.
    En premier lieu parce que l'état à perdu sa souveraineté monétaire en la transférant aux grandes banques centrales qui font plus le jeux des intérêts privés des hyper-riches que des citoyens. La monnaie émise par la banque centrale ne vas plus favoriser l'économie réelle mais la folle spéculation sur les marchés financiers.

    En temps normal (éthique) l'état contrôle la banque centrale du pays afin de réguler la circulation de la monnaie par le crédit (émission) et l'impôt (réception - on utilise plutôt le terme perception).

    Le terme perception est aussi significatif parce qu'il permet à l'état de "percevoir" l'état de la nation ceci afin de le réguler.

    Aujourd'hui l'impot n'est pas régulateur mais est perverti dans le sens qu'il augmente les inégalités.
    Ceux qui ne gagne pas beaucoup sont aussi proportionnellement les plus imposés, les très riches ont tout un arsenal juridique pour ne pas payer beaucoup d'impôt. A partir du moment ou l'état n'est pas l'entité la plus riche de la nation alors le système se dérègle et s'achemine vers le collapse.

    Une autre application de la dynamique fondamentale peut être vu dans le fonctionnement de l'esprit.

    2.9.8.Pensées Ã©lectromagnétique et gravitationnelle

    L'esprit n'est pas sans structure et sans dynamique. Au niveau de la pensée on retrouve le dynamisme fondamental de la conscience. Il y a des pensées qui nous entrainent vers l'extérieur, vers les objets des sens ou vers la pensée discursive qui manipule les concepts à partir du langage.
    Mais il existe aussi des pensées qui nous entraine vers l'intérieur de nous-mêmes, ces pensées ne sont pas discursives, elles relèvent plus d'un sentiment subtil ou d'une vague idée.

    L'esprit habituellement fonctionne consciemment à son niveau de surface dans des pensées que j'appelerai donc "électromagnétique" par analogie avec la dynamique dans la matière. Il s'agit de pensées analytiques qui sont le fonctionnement de l'esprit intellectuel.

    Lorsque l'esprit s'apaise dans un état interiorisé ce sont alors des pensées "gravitationnelles" qui dominent.

    Ceci se produit en général beaucoup plus rarement à cause du lien entre le corps et l'esprit: Lorsque l'esprit s'apaise le corps s'apaise également.

    Comme en général le corps est dans un état de fatigue pathologique (même si on a l'impression que ce n'est pas le cas à cause de l'excitation générale du système) lorsqu'il s'apaise il ne peut plus supporter une conscience subtile, apaisée et plonge dans le sommeil inconscient.

    Il existe néanmoins une technique qui permet de favoriser les pensées gravitationnelles, cette technique à été diffusée sous le nom de "méditation transcendantale" par Maharishi Mahesh Yogi. Le mot transcendantal figurant justement le fait que l'esprit va transcender les couches externes de plus grande excitation de la conscience vers les couches internes de moindre excitation de la conscience.

    Dans cette approche, on utilise un son spécifique qui correspond au type de structure du système nerveux de la personne, un son sans signification au niveau du langage de façon à ce qu'il ne puisse pas être récupéré par l'esprit intellectuel. Les sons utilisés sont issues de la science des mantras qui fait partie de la science védique.

    La pratique régulière de cette technique rééquilibre le fonctionnement de l'esprit entre le mouvement vers l'extérieur et le mouvement vers l'intérieur.

    Ceci conduit l'esprit conscient a expérimenter sa propre valeur autoréférente de conscience pure qui est précisement le retour au soi en deça de l'erreur de l'intellect.

    Le terme technologie du champ unifié ou technologie de la conscience à été utilisé pour désigner les différentes pratiques de la méditation transcendantale.

    Un médecin américain qui pratiquait la méditation transcendantale à eu l'intuition que l'on pouvait effectuer ce même chemin de "retour arrière de la pensée" par la méthode suivante :

    "fermer les yeux et posez vous la question "quelle va être la prochaine pensée ?".

    En fait il ne s'agit pas de se posez sans cesse la question, ce qui serait une activité mentale inutile mais d'orienter votre attention vers la prochaine pensée.

    En faisant ceci vous orientez votre esprit vers la source de la pensée et cela opère immédiatement un "arrêt" de la pensée. Il ne s'agit pas rééllement d'un arrêt mais de l'expérimentation d'état plus fin de la pensée. Vous allez à l'intérieur de vous-même vers un niveau de moindre activité mentale , un état de repos qui induit également un niveau de moindre activité physique.

    Vous plongez à l'intérieur de vous-mêmes.

    2.10.Une expérience d'autoréférence

    Un colloque très important sur le sujet fondamental de l'autoréférence a eu lieu à Cerisy-la-Salle en 1981, il était intitulé: "L'auto-organisation, du physique au politique". La publication du même nom me semble être une référence incontournable. La lecture de ces articles a provoqué chez moi (dans ma conscience et mon corps) une expérience inoubliable.

    Le déclencheur de cette expérience a été l'article de Henri Atlan sur le langage. Ici l'autoréférence a été pris comme objet d'analyse. La réflexion intense, provoquée par l'intérêt que le sujet (je devrais dire l'objet: On parle de sujet de réflexion alors qu'il n'y a que des objets de réflexions: les objets sur lesquels la conscience se reflète. La conscience assumant alors la valeur de sujet.) suscitait en moi, associé au fait qu'il s'agissait d'une analyse de l'autoréférence a génèré (comme on l'a vu précédemment) une amplification au niveau de la conscience: l'intellect ayant besoin de ressources d'énergie de conscience de plus en plus grande pour venir à bout de l'analyse. Cette amplification a provoqué un phénomène de perception de la conscience ou toute l'énergie impliqué dans l'analyse a été concrétisée (au sens d'une concrétion) dans la conscience par la perception du concept désigné (l'autoréférence) .

    J'ai alors été submergé par une vague de joie assez intense, car à l'intérieur de ma conscience je pouvais percevoir ou localiser le concept comme s'il avait une existence autonome, comme s'il était vivant. J'étais passé d'une approche analytique, discriminante, décortiquante, disséquante à une approche synthétique, créatrice, concrétisante, vivante. Ma conscience basculait alors cycliquement du côté analytique vers le côté synthétique par le processus suivant:

    La perception de l'entité vivante localisé dans ma conscience provoquait l'apparition de pensées sur cette entité: ce que je ressentais en fait c'était que cette entité était la source de ces pensées sur elle même. lorsque ces pensées (qui me paraissaient intéressantes, mais non fascinantes, la fascination étant elle, portée sur la perception du concept ou entité vivante de ma conscience) devenait trop nombreuses, elles formaient un écran pour la perception et la conscience basculait alors du côté analytique, lorsque ceci c'est produit il était tard dans la nuit et j'étais dans mon lit. Je me relevais alors pour noter ces idées "intéressantes" (qui par la suite me parurent d'un intérêt très limite voire inexistant...) . Puis je me recouchais: à ce moment la conscience se re-focalisait sur cette entité toujours présente, la joie me submergeait a nouveau et le cycle recommençait. Je me suis relevé ainsi pour écrire (en fait pour vider ou vidanger ma conscience de ces pensées) deux fois. Ma conscience a plus tard bascule dans le sommeil. Le lendemain la perception de cette entité était moins forte, mais comme si la voie avait été ouverte, j'avais l'impression que le processus expérimenté la veille était intégré à ma conscience, qu'il avait d'ailleurs toujours existé, ce n'était seulement que la situation qui avait donne un éclairage plus intense sur un phénomène de conscience toujours présent.
    Il n'y avait aucun sentiment de frustration lié à ce souvenir, au contraire, même des années après au moment où ces lignes sont écrites, ma conscience peut faire une référence immédiate à cette entité (ou ce processus) ce qui provoque toujours un sentiment de bien-être et de re-connaissance.

    Il m'est revenu en mémoire cette phrase : "Le pouvoir organisateur qui est vivant dans la structure de la connaissance pure."

    Cette expérience était en fait la réplique d'une première expérience qui s'était produite quelques mois plus tôt et liée à la pratique de la méditation transcendantale.

    La première fois que cette expérience à eu lieu c'était dans un cadre prévu pour que cela arrive: c'était d'ailleurs le but recherché.

    Ce qui est remarquable c'est qu'il ne s'agissait d'une expérience vécu pendant le processus de méditation mais en dehors en suivant une conférence vidéo sur le lien entre la science moderne et la science physique.
    Le physicien qui présentait cette conférence était Geoffrey Clements

    Il parlait de l'existence de cohérence quantique dans la physiologie humaine, ce que plus tard Roger_Penrose identifiera dans les microtubules cf le_cerveau_MacGill_university

    A la fin de la conférence, je me retrouvais dans un état particulier, très agréable physiquement et mentalement et je ne voulais pas bouger de peur de perdre cet état, j'avais plutôt envie de l'observer calmement et voir comment cela évoluerai. Mais je devais faire un commentaire suite à la vidéo et l'on annonça que j'allais effectivement commenter la vidéo. Je n'avais tellement pas envie de bouger le moindre bout de doigt que je me suis mis à rire doucement devant cette situation. Les autres personnes perçurent alors que je n'étais pas dans mon "état normal" et malheureusement ils considérèrent cela comme un problème ce qui pour moi n'en était pas un, bien au contraire.

    Ils me firent alors me lever de ma chaise pour me faire allonger sur un lit.

    Lorsque on m'a fait me lever, j'ai perçu kinesthésiquement comme un champ d'énergie m'entourant qui oscillait par rapport aux mouvements de mon corps comme si les deux étaient reliés mais pas de manière rigide.

    Lorsque on m'a fait allonger, il s'est produit comme un éclatement de ce champ d'énergie (décohérence ?) et alors tout mon corps à été parcouru pendant quelques minutes d'une vibration "magnétique".
    (c'est le mot le plus juste que j'ai pu trouver car cela était doux - ce n'était pas comme un picotement électrostatique) Et je percevais intérieurement des courants d'énergie qui partaient du bout des doigts et des orteils et qui convergeaient vers le ventre, un peu en dessous du nombril où la sensation était la plus intense.

    Il y a eu une deuxième réplique de cette expérience, lié à l'étude des couples de variables conjuguées de la physique en rapport avec la structure de la perception. Ceci fera peut-être l'objet d'une future publication.

    Maharishi avait conçu ce cycle de conférence précisément pour éveiller la structure de la conscience pure dans la conscience des étudiants - je l'ai lu plus tard dans une notice associée à ces vidéos.

    L'intensification possible de l'énergie de la conscience est un phénomène clairement lié au processus de méditation tel que le l'ai appris.

    Le mot énergie peut ne pas convenir à cause de l'existence physique de l'énergie, bien que cela ne soit pas certain mais c'est celui que je trouve le plus adapté à ce que j'ai vécu. Néanmoins il s'agit probablement là d'énergie car tout phénomène se produit grâce à l'énergie. Et l'énergie se manifeste de multiples façons, surtout dans les structures moléculaires complexes.

    Une remarque enfin: le mode synthétique de fonctionnement de la conscience apparaît lorsque celle-ci est à haut niveau d'énergie. L'analytique lui peut se contenter de fonctionner aux niveaux d'énergie plus faibles.

    2.11.Une dualité contemporaine: :20210115

    Notre époque est dominée par la science moderne qui a été, jusqu'à l'avénement de la mécanique quantique, une science totalement objective, c'est à dire tournée vers l'objet.

    La mécanique quantique à crée une rupture définitive dans ce paradigme scientifique en introduisant la présence de l'observateur, c'est à dire du sujet qui observe l'expérience.

    La science védique qui se révèle comme un nouveau paradigme pour intégrer cet apport fondamental de la mécanique quantique à la science met en évidence la dualité suivante.

    L'approche objective du scientifique moderne se décrit comme l'être humain qui se pose en tant que sujet qui observe le reste de l'univers.

    Mais il ne s'observe pas lui-même en tant que sujet qui observe, c'est à dire qu'il ne fait pas l'expérience de son propre soi qui est précisement la technologie fondamentale de la science védique : expérimenter les niveaux plus fin de la conscience jusqu'au silence total où réside notre Soi.

    Dans ce cadre il y a aussi la possibilité que l'être humain, à l'inverse de la situation du scientifique, se pose en tant qu'objet observé par le sujet qui est le reste de l'univers. En effet dans la science védique la totalité de ce qui existe n'est formé que par des points de vue de la conscience. Donc le reste de l'univers pour un être humain constitue aussi un sujet qui l'observe.

    S'il prend donc le point de vue d'être un objet observé par le reste de l'univers, il peut alors observer en retour celui qui l'observe.
    Comme celui qui l'obseve est grand, on peut ou même doit légitimement l'écrire : Celui.

    Le sutra ou aphorisme est donc : "J'observe Celui qui m'observe".

    Vous pouvez fermer les yeux, entrer dans un certain calme et évoquer intérieurement cette phrase : "J'observe Celui qui m'observe" et ressentir ce que cela fait en vous.

    Ici en prenant les termes de la religion, la totalité de ce qui existe ou Brahman est polarisé entre la créature et son d.ieu personnel, c'est à dire la relation personnelle qu'il a avec D.ieu.

    C'est l'état intérieur de ce qu'on appelle communément la prière.

    Ainsi dans une relation personnelle, D.ieu est le complément de moi par rapport à la totalité de l'univers.

    Ici le terme univers intègre tout ce qui existe avec les polarités sujet-objet, c'est à dire les points de vue de la conscience.

    2.12.Infini

    Le symbole de l'infini en mathématique à la forme du chiffre huit, mais couché, avec les deux boucles de tailles égales.

    On peut voir qu'il y a dans ce symbole une croix. Au centre de cette croix, il y a un point, c'est l'intersection entre les deux bras de la croix.

    Si l'on considère ce point comme étant l'autoréférence, et que l'on dit qu'il est en relation avec lui même, on pourra symboliser ceci en traçant un trait qui le relie avec lui-même, c'est à dire une boucle, qui part du point et y revient, ce qui forme le cercle.

    Mais si l'on va plus loin dans la représentation de l'autoréférence, on voudra symboliser l'idée que ce point est en relation avec lui-même, par lui-même.

    Donc le lien qui unit ce point avec lui-même doit passer par lui-même, et par conséquent ce ne peut-être une simple boucle, mais un tracé qui repasse une fois par le point pour y revenir ensuite.

    On obtient donc cette double boucle, image de l'autoréférence ou de l'infini.

    Si vous ne voyez pas cela, dessinez le symbole, en observant le parcours de la pointe du crayon sur le papier. . .

    C'est à rapprocher de la structure de double vortex qui représente le dynamisme du vide dans la théorie de Nassim Haramein. cf nassim haramein double tore vortex circulation.

    Comme le chiffre huit a le même dessin, son symbolisme doit être associé à la dynamique autoréférente de l'infini.

    Le cercle est également un symbole de l'infini. Mais c'est infini là est vu sous l'angle de la totalité silencieuse.

    L'image de ce cercle se repliant sur lui même pour former un huit est le symbole de la capacité de l'infini absolu de s'observer lui-même révélant ainsi son dynamisme propre. Ce repliement peut-être vue comme une fluctuation de la topologie du cercle. Le cercle étant l'état fondamental et ce premier repliement le premier état exité, la première harmonique.

    Le cercle forme le symbole du zéro et c'est aussi l'ensemble vide qui est la définition du zéro en théorie des ensembles. La dimension zéro est celle du point.

    2.13.Physiologie quantique

    Nous, être humains, expérimentons notre existence à travers un corps physique plongé dans un environnement physique adapté à sa survie (biotope). Nous possédons aussi la faculté de conscience qui nous permet d'être conscient du fait que nous existons et nous trouvons cela relativement naturel, parce que nous nous y sommes habitués.

    Néanmoins il est clair que si l'on y regarde d'un peu plus prés, cela ne devrait pas nous apparaître aussi naturel que cela.

    En effet nous devons bien reconnaître que nous existons et l'univers avec nous, mais cela est essentiellement mystérieux, car nous n'en avons qu'une connaissance limitée et les prémisses de la connaissance que nous avons obtenu jusqu'à présent de cet univers, nous permettent d'ores et déjà de savoir que cette connaissance restera par nature limitée, je fais ici référence au théorème de Gödel.

    Nous vivons donc logiquement plongé dans un mystère total, notre vie même est un mystère et personne de ce point de vue ne peut le nier sous peine de devoir expliquer la teneur de ce mystère sur le champs. Ce dont tout un chacun est totalement incapable. Nous ne devrions donc jamais considérer notre vie comme ennuyeuse ou banale car nous sommes des êtres mystérieux plongés dans un univers qui ne l'est pas moins.

    Ceci est une évidence à notre conscience et cela peut être réalisé sans faire appel au langage, c'est seulement un éclairage, un regard différent que nous devons porter dans l'instant sur notre propre vie, notre propre existence, notre propre perception, notre propre relation consciente avec l'univers qui nous entoure.

    Il est possible que vous soyez déjà au courant de cela et vous êtes alors probablement en train de vous réjouir de ce rappel du fait primordial présent à votre conscience, ceci n'est qu'un écho de la propre réalisation de votre être.

    Il est possible aussi que cela vous interpelle quelque part, vous mettes dans une situation intermédiaire mal à l'aise comme lorsqu'on est en train de rêver et que l'on est contraint de se réveiller: il y a alors une certaine tension.

    C'est la même tension que celle que l'on expérimente lorsqu'on est en train de regarder la télévision et que quelqu'un requiert notre attention. Ressentez-vous cela, mais de manière plus subtile en vous disant : " je vois bien qu'il y a là quelque chose d'important, mais je n'arrive pas à le saisir" .

    Comment réaliser alors "vitalement" dans votre expérience sensible ce qui vient d'être dit. Il est évident que si cela reste des mots, des idées couchées sur le papier, cela n'a aucun intérêt. Comme l'imagination permet à la conscience lors de la lecture d'un roman de vivre une réalité décrite, ce texte à pour but d'amener votre conscience à réaliser que le mystère inhérent à la vie, n'est pas qu'une idée séparée de nous, mais bien une réalité qui peut être vécue par notre propre conscience. Expérimentant dans notre conscience cette réalité, nous verrons que cela nous conduit à vivre des états " inhabituels" de conscience pour "l'homme normal" .

    Une idée puissante qui peut nous amener à réaliser cela est le fait que nous existons à travers toutes les couches de l'existence. Nous savons par la physique que le monde matériel est structuré en couche correspondant à des énergies de plus en plus grande. cf developpement en couche de l'univers.
    Notre corps que nous expérimentons au niveau le plus grossier de l'existence, l'échelle humaine du mètre et de la seconde, existe aussi aux autres niveaux de la matière et de l'énergie: biologique, biochimique, chimique (ou moléculaire), atomique, nucléaire, niveaux d'unification des 4 forces fondamentales, jusqu'au niveau de l'échelle de Planck qui est le creuset de l'espace-temps.

    Nous devons convenir que notre physiologie existe à tout ces niveaux, puisque le dernier niveau, celui que nous expérimentons est basé sur tous les autres successivement comme dans les poupées russes.

    Au niveau le plus fin, celui ou l'espace-temps lui même se structure, nous avons vu et ceci dés l'apparition des phénomènes devant être décrit de façon quantique, que la conscience est impliquée.
    cf postulats de la mecanique quantique.

    Dans notre propre physiologie, c'est notre propre conscience qui est de manière évidente impliquée.

    Nous sommes là, aux commandes de ce corps et nous savons que nous existons, nous expérimentons cette existence à partir de la conscience et le champ d'expérimentation est notre corps, la physiologie qui inclue les organes de perception et les organes d'action.

    Notre conscience qui est en fait La Conscience, qui perçoit localement l'univers à travers notre physiologie est identifiée avec l'instrument de perception: le corps et les sens et même les objets des sens.

    La Conscience doit donc parcourir tout ce chemin, depuis le niveau le plus intérieur de sa propre existence pure vers le niveau le plus extérieur. Cela signifie que nous existons totalement à tous ces niveaux.

    Il doit donc être possible pour notre conscience de se retirer vers l'intérieur un peu comme le zoom d'un téléobjectif.

    Il n'existe à priori aucune contrainte qui puisse nous empêcher de réaliser cela.

    Nous sommes théoriquement totalement libre de placer le curseur de la conscience à l'endroit que nous désirons dans les niveaux de la création.

    Le niveau le plus naturel étant le niveau le plus intérieur.

    C'est précisément le but que propose la méditation transcendantale: nous réapprendre ce que nous avons oublié.

    On peut considérer cette liberté comme un principe fondateur de l'existence même de cet univers et de la façon dont nous y naviguons. Nous sommes totalement libres. Les limitations que nous expérimentons ne proviennent que des choix que nous avons fait en toute conscience et donc en toute liberté.

    Si ces choix nous aliènent c'est de notre propre responsabilité. On peut donc considérer de manière équivalente un univers de liberté totale mais sans choix ou bien un univers fait de limitation mais avec des choix.

    Ce rapport entre les choix et la liberté est analogue avec celui qui existe dans la théorie des champs de jauges avec le mécanisme de la brisure de symétrie où la force (contrainte) n'existe que dans la forme de la symétrie brisée, alors que lorsque la symétrie est restaurée, la force n'apparaît pas. Il s'agit d'une seule situation vu par deux points de vue différents. Deux formes d'une même réalité. Cela permet d'illustrer le principe quantique de l'observation. L'observation fait partie intégrante de la réalité manifestée. Le point de vue est donc opérant.

    Changer de point de vue revient à changer de réalité vécue.

    2.14.échelle de longueur

    L'échelle de longueur à laquelle on étudie un phénomène est d'une très grande importance.

    Une échelle de longueur donnée est un point de vue particulier à partir duquel on peut observer.

    La dimension d'échelle est une composante fondamentale de la théorie du champ unifié.

    2.15.Quantification: Quantification des forces

    Les forces de la nature s'exprime à toutes les échelles de grandeur, les concepts valides aux échelles de longueur très petites sont ceux de la mécanique quantique, il est donc obligatoire, lorsque l'on désire étudier l'action de ces forces au niveau des échelles de longueur atomique et sub-atomique d'intégrer les concepts quantiques dans la description des forces. C'est ce que l'on appelle la "quantification d'une force".

    La première force à avoir été quantifiée est l'électromagnétisme. La raison en est que c'est la force qui agit le plus à l'échelle de longueur atomique (qui correspond à la taille des atomes).

    La deuxième force à avoir été quantifié est la force nucléaire faible à cette occasion sa quantification à conduit à son unification avec la force électromagnétique: A l'échelle de longueur où s'exprime la force nucléaire faible, les deux forces se confondent, elles sont identiques et on ne peut plus les distinguer, il n'y a plus qu'une seule force qui désormais s'appelle la force Ã©lectrofaible

    2.16.Les infinis et la renormalisation

    La renormalisation est un concept très général qui est apparut lorsque on a commencé à appliquer les principes de la mécanique quantique aux forces fondamentale de la nature.

    Ce concept à été crée lors de la quantification de l' électromagnétisme.

    Lors de cette quantification, première théorie de champs quantiques, des valeurs infinies sont apparues dans les calculs et il n'était pas possible de les corriger car elles étaient la conséquence de l'intégration des concepts quantiques dans l'électromagnétisme, et on ne pouvait pas remettre en cause ces deux théories car elles marchaient trop bien.

    La solution la plus simple à été de dire: bon d'accord il y a des infinis, mais les infinis ne peuvent correspondre à des mesures physiques, puisque nous vivons dans un univers fait de limites et non de valeurs illimités (infinies). Donc cela veut dire que le calcul de la quantité physique observé n'est pas fini et qu'il faut rajouter quelque chose d'autre pour arriver au résultat effectivement observé.

    Ce quelque chose est la renormalisation des infinis.
    La renormalisation consiste à dire: à un certain niveau non-manifesté (où il ne peut être fait de mesure), on peut admettre des infinis. Par contre au niveau physique observé c'est évidemment inadmissible. Donc il suffit de comprendre comment une valeur infini non-manifestée (inobservable) peut devenir une valeur physique fini manifestée (observable).

    C'est la stratégie (ou la méthodologie) de la renormalisation.

    Pour appliquer cette méthodologie on a du inventer des méthodes différentes à chaque fois qu'un infini ou une série d'infinis se présentaient dans les calculs.

    On peut même donner une explication physique ou mathématique simple à ce phénomène avec par exemple les séries numériques ou avec la notion de singularité nue et entourée d'un nuage de particules.

    il existe d'ailleurs une base mathématique solide à la renormalisation:

    Je pensais que la renormalisation en théorie quantique des champs n'avait pas de fondements mathématiques profonds mais je suis tombé sur une information (cf casimir) qui semble montrer fortement que la renormalisation pourrait être un développement des mathématiques. La relation physique-mathématique à toujours été source de développement de la connaissance.

    2.16.1.La renormalisation de l'énergie du vide

    Les fluctuations du vide quantique possèdent une énergie infinie.
    En effet si l'on considère que le vide fluctue à toute les fréquences et si l'on associe l'énergie correspondante à une fréquence donnée pour ces semi-particules on a E(nu) = 1/2 h * nu ou nu est la fréquence et h la constante de planck.

    C'est à dire que l'énergie est proportionnelle à la fréquence à travers la constante de Planck.

    Si l'on somme sur toutes les fréquences pour avoir l'énergie totale on obtient une valeur infini puisqu'on a un nombre de terme infini dont la valeur augmente avec la fréquence.

    Si l'on considère que la longueur d'onde la plus petite que l'on puisse prendre en compte est la longueur de Planck, nous ne sommes plus obliger de sommer jusqu'à une fréquence infini mais seulement jusqu'à la fréquence de Planck qui est l'inverse du temps de Planck.

    On obtient donc une énergie ou plutôt une densité d'énergie du vide non infinie qui pourrait être mobilisée pour la manifestation physique.

    Cette énergie est extraordinairement grande.