Poèmes véridiques
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crée le : 20241210- mis à jour le : 20241210- généré le: 20241216_190318
Ô Êtres éveillés, Maitres Spirituels.
Ô Bodhisattva et Boudhas,
Ecoutez ma question:
Pour la Conscience Ultime,
Sa propre Nature,
Est elle un mystère ?
j'ai creusé un trou dans ma cave
et le sol s'est effondré
laissant un trou béant dans le vide obscur
J'ai jeté un caillou,
j'ai attendu mais je n'ai rien entendu.
J'ai jeté un caillou plus gros,
j'ai attendu mais je n'ai rien entendu.
J'ai jeté un caillou encore plus gros,
j'ai attendu mais je n'ai rien entendu.
L'évidence.
Le vide dense.
L'Eve, vit, danse.
L'Eve y danse.
Levy danse.
4.Le point de vue de la conscience
Du point de vue de la science védique de la Conscience ( cf document essai ),
"je" ne suis qu'un "point de vue" de la Conscience.
La conception par mon esprit et le ressenti par mon coeur de cette vérité
ultime plonge ma conscience dans un émerveillement sans limite.
Je crois que c'est ce que Krishna dans ses dernières paroles, appelle : "le lien de l'être".
Il dit : "Tous m'ont rejoint par le lien de l'être.
Le point de vue particulier que je nomme " moi", très identifié à la matérialité qui n'est qu'un autre point de vue de la Conscience, possède ainsi un accés privilégié à sa Source.
la Source des points de vue de la Conscience qui n'est autre que la Conscience elle-même dans son aspect silencieux le plus intériorisé.
les_dernieres_paroles_de_krishna_uddhava_gita_2024_06_15
La vie est courte et mystérieuse. Toute activité conduisant à éloigner
de cette idée est dangereuse pour l'homme.
Tout dans la vie est un grand mystère, la plus insignifiante des perceptions,
des pensées d'un être humain, devrait le conduire inévitablement à contempler
le mystère inhérent à la vie. L'existence de l'univers de ces milliards de
galaxies grandioses, n'est ni plus, ni moins mystérieuse qu'une poussière
qui vole dans un rayon de lumière.
La perception, l'existence de "moi" qui perçoit est si fascinante que mon
esprit devrait être immergé en permanence dans cette contemplation unique.
Il semble pourtant impossible de décrire ainsi un sentiment si précieux
pour l'homme. Le sentiment de la relativité de son existence, et de l'absolu
qui se laisse ainsi concevoir, comme l'attention peut-être portée sur un
dessin en noir et blanc, sur la forme blanche ou sur la forme noire, selon
l'état de perception de celui qui regarde.
Le soleil brûle mon esprit, mon coeur et mon corps.
Il ne reste que des cendres vibrantes qui murmurent.
Elles sont l'or de ma boue illuminée par la lumière solaire,
fondues dans le chaudron alchimique du divin.
Ce qu'il reste à brûler n'est que la promesse de nouveaux feux de joie.
Il y a ce désir de partager cela sans savoir si c'est possible.
Chacun suit sa route merveilleuse de la boue vers l'or.
L'âme tel un or trempé dans le feu originel du forgeron cosmique.
Lame lancée dans l'immensité spatio-temporelle de la création
avec pour mission de voir, entendre et exprimer sa beauté.
L'âme du se perdre, se recouvrir d'un voile de plus en plus épais.
Un voile de boue rouillée. Oui, l'or se transforme en fer
pour pouvoir rouiller, c'est l'alchimie inversée de la
création de la matière. De l'âme tier comme le dit Patrick Burensteinas.
l'âme séparée en trois morceaux qui une fois séparés, vivent l'obscurité.
la physique nous enseigne que la lumière peut créer l'obscurité, on appelle
cela "interférence destructrice" ou créer une lumière plus intense :
"interférence constructive.
L'obscurité est l'anti-feu alchimique qui nous à plongé dans l'ignorance de notre non-être.
C'est cela le mystère: comment l'être devient non-être pour continuer d'être éternellement sa propre nature.
C'est le mystère de l'auto-amplification de l'être
en lui-même auquel nous, les âmes individualisées et séparées du
grand être, participons.
Nous sommes les démiurges de la Création et nous nous accomplissons pour sa gloire.
L'âme ainsi recouverte de sa boue, subit tout ce qu'elle doit subir.
Notre souffrance est le salaire de la gloire, nous l'avons forcément voulu
sinon nous serions des anges. Nous avons eu l'intention de ce point de vue
particulier.
Et maintenant nous sommes là , écrasé, échoué sur la terre.
Mais nous ne sommes pas abandonnés. Le flux de la vie qui est le souffle du divin, brûle en nous quelque part, très profondément conservant la flamme de l'or pur de notre source.
C'est à nous qui sommes à la périphérie de l'être, à la frontière
entre l'être et le non être qu'il revient la gloire d'étendre
et de perpétuer le mystère de l'incréé.
Et cela se fait naturellement, magiquement, mystérieusement.
C'est le miracle permanent.
Nous sommes.
Ecoutez ce murmure.
La vie est un mystère total, incommensurable et définitif.
Si cette phrase résonne en vous et fait résonner votre être, si vous en
ressentez profondement l'expression, vous comprenez alors qu'il n'est pas
nécessaire de continuer à lire ce qui suis car il n'y a rien de plus Ã
apprendre ou comprendre, si tant est qu'il y ait quelque chose à apprendre.
Dans "Conversation avec Dieu" de Donald Neale Walsh, Dieu dit trés clairement
que nous n'avons rien à apprendre, que nous avons juste à réaliser ce que
nous sommes vraiment. C'est là qu'est l'origine de toute expression, c'est lÃ
que l'on peut, peut-être, localiser l'expression la plus condensée du mystère
qu'est la vie. Ce mystère dont nous sommes l'expression, l'incarnation, l'évidence.
Nous sommes peut-être là en train de d'écrire ou de lire ce texte et
d'éprouver une tension ou une joie suivant que nous avons l'intuition de ce
qui est exprimé ou que nous le réalisons.
Le réaliser signifie reconnaître que c'est le réel. En avoir l'intuition Ã
travers une tension de l'esprit n'en est pas trés éloigné et nous donne
justement la distance qu'il y a entre la réalisation et le désir de la réalisation.
On peut reconnaître logiquement et peut-être douloureusement
que cela est déjà réalisé puisque nous sommes là . N'est ce pas suffisant ?
Que peux-t-on vouloir de plus ? Que peux-t-on vouloir en définitive ?
Que sont les richesses, le savoir, le pouvoir, les plaisirs devant cette
simple reconnaissance de ce qui est là , de ce qu'est la vie, le mystère total
et définitif que nous sommes.
Qui sommes nous ? Nous sommes tout simplement! Il n'y a rien à rajouter.
Ici la conscience fait une pause, réalise l'instant, s'apaise. La tension
disparaît dans l'émerveillement, la souffrance se fond dans la joie, la
gratitude, l'amour pur, sans limite ni condition.
Nous sommes. Nous sommes la somme de tout, du Tout. Nous existons et n'avons pas à croire
que nous sommes autre chose que cela. Pourquoi croire que nous sommes limités
alors que nous percevons l'infini.
"Le fils de l'immortalité n'a pas à être mortel", dit la sagesse védique.
Alors le mental identifié avec son cortège de revendication (et la liste peut avoir
toutes les longueurs possibles, du moins il nous le fait croire) se présente
et commence à nous parler et nous parler et nous parler. Il nous saoule
littéralement de ses jérémiades pour tenter d'ombrager cette réalisation qui
le met définitivement en danger de ne plus être important de ne plus pouvoir
être nourris par l'énergie de notre assentiment à ses futilités.
Et si cela ne suffit pas, il se fâche et va puiser dans nos émotions
inverties, la bonne souffrance qui nous fera reculer, fuir le trésor que nous
avons atteint et qu'il veut garder éloigné de nous. "C'est Notre Précieux"
nous sommes "Le Maître" et pas lui, ce gollum ! Il brandira cette souffrance
comme une amulette maléfique, incarnation du refus de notre réalité.
Il est ainsi, aussi, par polarité, le gardien de notre honnêteté, nous obligeant à une
lucidité sans faille qui puise sa force illimitée dans "je suis",
la réalisation du mystère total, incommensurable et définitif.
Nous sommes toujours soutenu par l'infini qui est nous. Si en définitive
par le jeu du mental, la conscience s'invertit et recule devant l'expression
d'une souffrance et que même si, pour verrouiller encore plus l'affaire, le
mental ajoute à cela un jugement et déclare que nous ne valons pas le coup
(affirmation vous le conviendrait tout à fait malhonnète de sa part, mais si
nous le croyons pourquoi s'en priverai t'il ?), hé bien, la souffrance qui en
résultera sera le moteur même de la libération.
Tout est équilibré en définitif, un mouvement dans un sens est équilibré
par le mouvement inverse dans un sens opposé. "Action, Réaction" est une loi
bien connu de la mécanique universelle.
"Moindre Action" est par ailleurs, la loi même du mouvement. Mais cela
n'est juste qu'un commentaire de physicien.
La loi, les lois émergent du sans loi. L'infini est un feu qui brûle tout,
qui fond tout mais aussi duquel provient toute fondation.
Fusion et fondation.